Le vignoble de Jurançon comprend près de 1.000 hectares. Les vignes sont exposées à flanc de coteaux, orientés sud-sud-est et à l’abri du vent, en terrasses entre 300 et 400 m d’altitude dans une zone de climat océanique et à proximité des Pyrénées. La récolte est faite essentiellement à la main.
Dès le XVe siècle, l’appellation reviendra à Jurançon en raison de l’intérêt manifesté par les vicomtes de Béarn à Pau, ainsi que par les principaux bourgeois, la noblesse, et le clergé. Une légende raconte qu’au cours du baptême du grand roi Henri IV, son grand-père, Henri II de Navarre, aurait frotté d’une gousse d’ail les lèvres du nouveau-né, et lui aurait fait boire quelques gouttes de ce vin.
En gastronomie, le Jurançon produit deux dénominations de vins blancs : le sec et un moelleux. Le premier convient aux poissons, volailles en sauce et fruits de mer.
Le second convient très bien en apéritif. Peut accompagner : foie gras, fromages et pâtisseries.
Tous deux ont une «robe» jaune dorée qui rappelle le métal précieux. De son séjour à Jurançon, la romancière Colette écrira : «Je fis, adolescente, la rencontre d’un Prince enflammé, impétueux, traître comme tous les grands séducteurs : Le Jurançon».
Une soixantaine de vignerons seulement le produisent et le commercialisent. J’en ai rencontré un pour vous : Henri Burgué. Il m’a raconté avec passion l’histoire de ce vin que je viens de résumer, et fait visiter sa cave composée de tonneaux centenaires.
Assortiment de pâtisseries. |
Fûts centenaires en chêne du domaine Clos bats-Lourau. |
Le précieux liquide. |
Galette des rois en courone. |
Plateau de fromages Casa Luna. |