France
Policier et sa compagne tués : Facebook coopère avec les autorités

Facebook a annoncé mardi 14 juin qu'il coopérait avec les autorités françaises dans l'enquête sur le meurtre d'un policier et sa compagne par un homme qui a revendiqué son acte dans une vidéo postée sur son réseau social.

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Des policiers à proximité du domicile de Jean-Baptiste Salvaing, et de sa compagne Jessica Schneider, le 14 juin à Magnanville.

"Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités françaises qui enquêtent sur ce terrible crime", a indiqué Facebook dans un communiqué au lendemain du meurtre près de Paris de Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant de police adjoint et de sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif.

"Les terroristes et les actes de terrorisme n'ont pas leur place sur Facebook. Chaque fois qu'un contenu à caractère terroriste nous est signalé, nous le supprimons aussi vite que possible. Nous traitons les requêtes en application de la loi avec la plus haute urgence", poursuit Facebook.

Larossi Abballa, 25 ans, qui a affirmé avoir prêté allégeance à l'EI, a tué lundi 13 juin à coups de couteau le policier devant son pavillon. Il a ensuite séquestré sa compagne, qu'il a égorgée, et leur petit garçon de trois ans et demi, retrouvé "en état de sidération". Il a posté sur Facebook, depuis le domicile de ses victimes, une vidéo de 12 minutes, dans laquelle il menace la France d'autres actions pendant l'Euro-2016 de football et diffusée mardi en fin d'après-midi 14 juin par l'agence Amaq liée au groupe État Islamique.

Après cette attaque jihadiste, se pose une nouvelle fois la question du rôle des réseaux sociaux dans le diffusion de message violent. Ces derniers cherchent à maintenir une plate-forme ouverte tout en empêchant ses utilisateurs de promouvoir la violence.

"Nous comprenons et nous reconnaissons qu'il y a des défis propres au contenu et à la sécurité des vidéos en live", a déclaré un porte-parole de Facebook. "C'est une très grande responsabilité, et nous travaillons dur pour trouver un juste équilibre entre permettre la liberté d'expression et offrir un espace sûr et respectueux".

Le réseaux social qui compte plus de 1,5 milliard d'utilisateurs dans le monde avait établi l'an dernier une "charte communautaire" qui précise que sa plate-forme ne doit pas être utilisée pour inciter à la violence.


AFP/VNA/CVN

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