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Des migrants arrêtés par la police de l'immigration au Nouveau-Mexique, le 17 mai. |
"Hier, les agents de la police aux frontières ont interpellé le plus grand groupe d'étrangers illégaux à ce jour: 1.036 personnes qui ont franchi illégalement la frontière à El Paso (Texas, ndlr) à 04h00", a tweeté M. Trump.
"Les démocrates doivent défendre notre incroyable police aux frontières et enfin colmater les brèches à notre frontière!", a-t-il ajouté, en accompagnant son message d'une vidéo nocturne de plus de deux minutes montrant des dizaines de silhouettes franchissant, apparemment facilement, une barrière.
Donald Trump avait déclaré plus tôt jeudi 30 mai qu'il comptait faire "une annonce majeure sur la frontière" entre les États-Unis et le Mexique plus tard dans la journée ou vendredi, en précisant qu'il n'en ordonnerait pas la fermeture.
"Il s'agira d'une annonce de première ligue. Nous allons faire quelque chose de vraiment spectaculaire sur la frontière", a déclaré le républicain devant les journalistes.
Selon le Washington Post, la Maison Blanche s'apprêterait à menacer de frapper le Mexique de nouveau tarifs douaniers si ce voisin ne parvient pas à réduire drastiquement le flot de migrants fuyant la pauvreté et la criminalité en Amérique centrale pour tenter d'entrer aux États-Unis.
Donald Trump avait fait de la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique l'une des promesses centrales de sa campagne pour la présidentielle de 2016.
Le président américain accuse sans relâche l'opposition démocrate, qui contrôle depuis janvier l'une des deux chambres du Congrès, de bloquer toute initiative sur la frontière.
Le bras de fer avec les démocrates autour du financement de ce mur avait d'ailleurs plongé les États-Unis dans la plus longue impasse budgétaire, ou "shutdown", de son histoire en décembre 2018 et janvier 2019.
"Les démocrates ne veulent pas nous donner de lois, ils ne veulent pas changer les lois, ils ne veulent pas se réunir, ils ne veulent rien faire. Ils veulent avoir des frontières ouvertes, ils veulent avoir de la criminalité, ils veulent que les drogues déferlent dans notre pays", a-t-il lancé jeudi 30 mai.
Débordées par l'afflux de clandestins à la frontière mexicaine (plus de 200.000 individus appréhendés en mars et avril), les autorités américaines n'ont plus les moyens de tous les maintenir en détention.
AFP/VNA/CVN