>>Le président israélien charge officiellement Netanyahou de former un nouveau gouvernement
>>Netanyahou dispose d'une majorité suffisante pour former un gouvernement
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait une déclaration aux médias après le vote de la dissolution du parlement israélien, le 29 mai à Jérusalem. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le Parlement (Knesset) a voté de nouvelles élections en deuxième et troisième lectures par 74 voix pour et 45 contre. C'est pourtant un échec pour M. Netanyahu, au pouvoir sans discontinuer depuis 1999 et plus de 13 ans au total en comptant un premier mandat.
L'avenir de cette figure dominante au point d'en paraître imbattable, mais aujourd'hui menacée d'inculpation pour corruption, devrait à nouveau se trouver au coeur de la prochaine campagne.
Ce développement sans précédent résulte de l'incapacité de M. Netanyahu à former une coalition de gouvernement avec les partis de droite arrivés en tête des législatives du 9 avril. M. Netanyahu, 69 ans, a préféré provoquer de nouvelles élections que de voir le président Reuven Rivlin donner à un autre que lui sa chance de rassembler une majorité de gouvernement avec la Knesset existante.
Pour ses adversaires, M. Netanyahu aurait pu se désister, mais n'est préoccupé que de sa survie politique. Il s'accroche à son poste pour faire voter des lois le protégeant des poursuites, accusent-ils.
L'annonce de nouvelles élections a des répercussions bien au-delà d'Israël. Elle soulève la question de la présentation par l'administration Trump de son plan pour résoudre le conflit israélo-palestinien, attendu depuis des mois.