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Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O'Neill, le 26 mai à Port Moresby. |
Au pouvoir depuis 2011, le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O'Neill, a annoncé au Parlement qu'il avait présenté sa lettre de démission au gouverneur général du pays: "Je veux informer cette instance que ce matin à 09h45 j'ai remis (...) ma lettre de démission au gouverneur général de Papouasie-Nouvelle-Guinée afin que nous réglions cette question une bonne fois pour toutes".
Il a souligné la politique accomplie durant son mandat, notamment l'organisation en 2018 du Sommet de l'APEC, vaste entreprise pour un pays en développement où le pouvoir central est faible. "On a toujours été connus pour les mauvaises raisons", a-t-il également regretté.
Un vote parlementaire pour lui trouver un successeur est attendu dans les prochains jours. Durant son mandat, M. O'Neill avait été critiqué pour la corruption endémique et le sous-développement chronique qui affligent le pays.
Plusieurs ministres avaient démissionné du fait en particulier de leurs réserves sur un contrat gazier à 13 milliards de dollars conclu avec le français Total, l'américain ExxonMobil et Oil Search, détenu pour partie par le gouvernement papouasien.
Le ministre des Finances, James Marape, fut le premier à claquer la porte du gouvernement en déclarant que ces investissements ne profiteraient pas aux huit millions d'habitants ou aux entreprises locales. M. O'Neill avait pourtant fait traîner sa démission en longueur, intentant une action en justice pour rester au pouvoir, ce qui avait suscité des débats houleux au parlement mardi 28 mai.
APS/VNA/CVN