"Aujourd'hui, lors de discussions avec les familles, je leur ai dit qu'il était sans doute hautement improbable que nous trouvions des victimes encore vivantes enfouies sous les ruines", a déclaré à la presse Jim Stuart-Black, le chef des opérations de secours et des services d'incendie. "Retrouver quelqu'un de vivant sur l'un des sites que nous fouillons relèverait du miracle", a-t-il ajouté.
La dernière personne sortie vivante des décombres l'a été mercredi dernier, au lendemain du séisme.
Le premier enterrement d'un des 148 morts s'est déroulé le 28 février : Baxtor Gowaland, un bébé de cinq mois né peu après le séisme de septembre dernier à Christchurch -qui n'avait fait aucune victime, a été porté en terre.
Les corps des 147 autres victimes se trouvaient toujours à la morgue, certains ne pouvant être identifiés en raison des blessures subies lors de l'effondrement des bâtiments.
Les secouristes, équipés de capteurs de bruits et accompagnés de chiens de secours, continuaient de fouiller les ruines.
Une tempête, attendue pour le 28 février après-midi sur la région de Christchurch, pourrait être moins forte que prévu, ont indiqué les services météo. Des vents violents auraient obligé les opérations de secours à s'interrompre, en raison de l'instabilité des bâtiments.
Mais les répliques se poursuivaient. "Encore une grosse réplique et ça tombe", a déclaré John Langan, un secouriste, en pointant du doigt une tour d'hôtel penchée depuis le séisme de le 22 février. "On doit toujours se demander, +s'il y a une grosse réplique, je vais où? Est-ce que je cours ou vaut-il mieux que je reste où je suis ?+", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN