La Chine vise une hausse de 7% du PIB pour la période 2011-2015

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a déclaré le 27 février que le gouvernement veut se fixer un objectif de croissance annuelle du PIB (Produit intérieur brut), pour la période 2011-2015, à 7%, soulignant la nécessité d'augmenter la qualité de la croissance et d'améliorer le niveau de vie du peuple.

L'objectif est inférieur aux 7,5% des cinq années précédentes. "Nous ne rechercherons jamais un taux de croissance élevé au mépris de l'environnement, car cela se traduirait par une croissance non durable accompagnée d'une surcapacité industrielle et d'une consommation intense des ressources", a déclaré M. Wen lors d'une conversation en ligne avec les internautes.

Le gouvernement central adoptera de nouveaux critères d'évaluation des performances des gouvernements locaux et accordera plus de poids à l'efficacité, la protection de l'environnement et au niveau de vie du peuple. Selon lui, la transformation du modèle de croissance n'est pas facile.

"Dans certains endroits que j'ai visités, la construction urbaine est très rapide, mais lorsque l'on marche dans les rues des zones rurales, on peut voir des logements miteux, et certains paysans ont encore du mal à payer les 100 yuans de frais de chauffage à l'école pour leurs enfants", a ajouté le Premier ministre.

"On peut sans aucun doute contenir l'inflation", a également déclaré M. Wen. L'augmentation des prix alimentaires, du logement, ainsi que ceux des produits de première nécessité constituent actuellement la première préoccupation des dirigeants chinois. Contrairement à d'autres grandes économies, la Chine tente de freiner son économie, face au risque de surchauffe.

Concernant le yuan, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a déclaré le 27 février aux internautes que la Chine ferait progresser la réforme du taux de change de manière prudente et progressive afin d'assurer la stabilité sociale.

Il a réitéré le principe que la Chine réformerait son mécanisme de change du yuan de manière indépendante, graduelle et maîtrisable. La Chine s'en tiendra à un régime du taux de change flottant, géré sur la base du marché et lié à un panier de monnaies étrangères, a-t-il indiqué.

"La progression graduelle de la réforme du taux de change du RMB et un taux de change plus flexible sont nécessaires pour notre développement socialiste. Cependant, nous nous opposons à toute politisation à ce sujet", a-t-il noté.

À cause de la récession économique mondiale, la Chine connaît des pressions croissantes venant des pays occidentaux qui ont prétendu que la monnaie chinoise avait été volontairement sous-évaluée pour obtenir un avantage commercial injuste.

M. Wen a expliqué qu'en termes de valeur réelle du yuan contre le dollar américain, la monnaie chinoise a gagné 53% depuis le milieu des années 1990, et 22% depuis 2005, date à laquelle la Chine a initié sa réforme du taux de change. Elle a avancé de 3,7% depuis juin 2010 quand la Chine a relancé cette réforme.

"L'appréciation brutale et en une seule fois du yuan mettra en faillite beaucoup d'entreprises exportatrices et au chômage les travailleurs, en particulier les migrants", a-t-il averti. La réforme du taux de change devra tenir compte de ses impacts sur le commerce et l'emploi, a-t-il rappelé.

Le 25 février, le taux de parité centrale a été établi à 6,5757 yuans contre un dollar américain.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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