Le Conseil de sécurité a également exprimé "sa vive préoccupation" concernant l'actuelle situation en Libye, et il a appelé "à mettre fin immédiatement à la violence et à prendre des mesures pour répondre aux aspirations légitimes de la population".
Le Conseil décide que "tous les États membres doivent prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la Jamahiriya arabe libyenne [...] d'armements et de matériel connexe de tous types - armes et munitions, véhicules et matériels militaires, équipements paramilitaires et pièces détachées correspondantes", stipule la résolution.
En outre, une interdiction de voyage a été imposée à Kadhafi, aux principaux membres de sa famille, dont son fils Saïf al-Islam, et aux responsables de haut rang du régime de Tripoli, d'après la résolution.
Le Conseil de sécurité "décide que tous les États membres doivent geler immédiatement tous les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect" par les individus ou entités libyens désignés, indique encore la résolution.
De plus, le Conseil de sécurité décide de créer un comité de sanctions qui sera chargé de veiller à l'application de ces nouvelles mesures de l'ONU contre la Libye, ajoute la résolution.
La résolution a été adoptée après que le Conseil de sécurité eut tenu tôt le 26 février une session extraordinaire visant à examiner les actions possibles contre la Libye avant le vote tard le 26 février sur un projet de résolution proposée conjointement par l'Afrique du Sud, l'Allemagne, la Bosnie, la Colombie, les États-Unis, la France, le Gabon, la Grande-Bretagne, le Liban, le Nigeria et le Portugal.
L'adoption de la résolution est intervenue un jour après que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon eut appelé à "une action concrète" rapide du Conseil de sécurité.
XINHUA/VNA/CVN