Quelque 7.000 policiers patrouillaient la ville, devenue en 1997 la capitale sur ordre du président Noursoultan Nazarbaïev, qui a transformé ce bourg perdu dans les steppes glacées kazakhes en une cité de quelque 700.000 habitants à l'architecture futuriste.
Le centre administratif de la ville - qui abrite notamment une pyramide, le palais présidentiel et sa coupole bleue surmontée d'une longue flèche, et une tente géante - a été coupé du reste de la capitale. Des barrages y ont été installés, gardés par le KNB (ex-KGB) et des véhicules blindés.
Les 1er et 2 décembre ont été déclarés jours fériés. Aucun avion effectuant un vol intérieur n'est autorisé à se poser à l'aéroport de la capitale depuis hier.
Les représentants des 54 pays de l'OSCE sont attendus à partir de hier soir, notamment la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, le Premier ministre français François Fillon et la chancelière Angela Merkel.
L'organisation de ce sommet est un grand succès pour le Kazakhstan, l'OSCE n'ayant pas organisé de rencontre à ce niveau depuis 1999 à Istanbul. Vingt-huit chefs d'État et dix chefs de gouvernement sont attendus.
Le secrétaire général de l'OSCE, Marc Perrin de Brichambaut, a pour sa part estimé que cette réunion était "un exercice collectif pour réfléchir à ce qui est important pour notre avenir". "Astana représente une perspective géographique et culturelle très différente pour l'organisation et nous force a faire attention à l'Asie centrale", a-t-il dit hier.
Quelque 2.500 délégués sont attendus pour ce sommet de deux jours dont l'organisation aura coûté 11 millions d'euros au Kazakhstan, selon un responsable du ministère kazakh des Affaires étrangères, Serjan Abdykarimov.
AFP/VNA/CVN