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Kyrie Irving des Brooklyn Nets déborde Caris LeVert des Cleveland Cavaliers en barrage NBA, le 12 avril à Brooklyn. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Favori, Brooklyn a pu compter sur Kevin Durant et Kyrie Irving, 59 points cumulés. Mais la rencontre qu'on pensait pliée dès la fin du premier quart-temps (40-20), a été finalement rendue plus indécise par les Cavs.
"On a eu des hauts et des bas, mais nous sommes restés ensemble, nous avons été résilients. Nous nous sentons bien, même si nous savons que le travail n'est pas terminé", a commenté Kyrie Irving (34 pts, 12 passes).
Le meneur, longtemps privé de basket cette saison du fait de son refus de se faire vacciner contre le COVID, a tellement survolé les débats en première période qu'il en était encore à 100% de réussite aux tirs (9/9, 12/15 au final) après son panier au buzzer, juste avant la pause (57-43).
Sur quoi, Cleveland est petit à petit revenu dans le match, à six points des Nets, à deux reprises dans le 4e quart-temps, grâce à Darius Garland (32 pts) et Evan Mobley (17 pts).
Kevin Durant (25 pts, 11 passes, 3 contres, 2 interceptions) a alors climatisé ces ardeurs, en plantant les banderilles qui comptent. Derrière l'arc après le premier rapproché, puis deux fois à mi-distance après le second.
Minute de silence
Mais les Cavaliers sont revenus à moins cinq dans la dernière minute. Et cette fois "KD" et Kyrie ont trouvé des coéquipiers pour marquer, avant de maintenir eux-mêmes l'écart aux lancers francs.
Darius Garland des Cleveland Cavaliers contre les Brooklyn Nets en barrage NBA, le 12 avril à Brooklyn. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Notre groupe est resté confiant tout du long. Nous avons beaucoup de marge pour nous améliorer. Individuellement et collectivement", a positivé l'entraîneur Steve Nash.
Soulagé de voir son équipe en play-offs, le public du Barclays Center a fait montre d'une joie contenue, car l'émotion était encore palpable, après l'attaque survenue en matinée dans le métro non loin à Brooklyn, où un homme a ouvert le feu, faisant 23 blessés dont dix par balles. Une minute de silence avait ainsi été observée avant le match.
Les Nets auront fort à faire face aux Celtics de Jayson Tatum et Jaylen Brown, auteurs d'une seconde partie de saison régulière tonitruante, car ils sont passés en quatre mois de la 9e à la 2e place.
Pour Cleveland, il reste un espoir d'accrocher les play-offs. Il faudra pour cela s'imposer à domicile vendredi contre le vainqueur du barrage entre Atlanta et Charlotte. Avec en ligne de mire un premier tour contre Miami.
Parquet collant
À l'Ouest, il y avait de l'électricité dans l'air entre Wolves et Clippers, avec des contacts parfois à la limite, Patrick Beverley et Marcus Morris excellant dans leur notoire capacité à chercher des noises. Et il y avait même de la glu sur le parquet, où une spectatrice aux motivations obscures a tenté de coller ses mains, avant que le service d'ordre ne l'exclue.
Et c'est Minnesota qui a eu le dernier mot, au prix d'un money-time de feu, où, mené de dix points, il a infligé un 16-2 pour prendre l'avantage, grâce à Anthony Edwards (30 pts) et D'Angelo Russell (29 pts, 6 passes). Le tout sans Karl-Anthony Towns, sorti pour six fautes, après être passé au travers (11 pts, à 3/11 aux tirs).
Côté L.A., qui jouera son joker vendredi à domicile contre le vainqueur du barrage entre La Nouvelle-Orléans et San Antonio, Paul George a surnagé (34 pts, 7 rbds), Nicolas Batum restant discret (7 pts, 4 rbds, 1 contre).
Tout l'inverse de son ancien coéquipier Beverley, qui hurlait et courait partout après la victoire dans le Target Center, comme s'il venait de remporter une bague de champion. Il en est pourtant encore loin : il y a Ja Morant et ses Grizzlies qui l'attendent sur la route de Memphis.
AFP/VNA/CVN