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| Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Photo : CTV/CVN |
Les deux pays ont "un certain nombre de points de désaccords, mais nos points de vue sont en train de se rapprocher sur les initiatives de croissance", a indiqué M. Ayrault, lors d'une émission avec plusieurs organes de presse français. "Nous allons nous battre pour qu'au sommet des 28 et 29 juin le président de la République (François Hollande) puisse obtenir que les choses bougent fortement sur ce point", a poursuivi M. Ayrault.
Un accord sur la croissance fera l'objet du sommet quadripartite entre M. Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et les Premier ministres italien Mario Monti et espagnol Mariano Rajoy, prévu le 22 juin à Rome, a dit M. Ayrault. Face à la crise de la dette, M. Hollande a exprimé lors de sa campagne électorale la volonté de "donner à la construction européenne une dimension de croissance, d'emploi, de prospérité, d'avenir", alors que Mme Merkel insiste sur l'importance de la rigueur budgétaire en Europe et d'une croissance appuyée par des réformes structurelles plutôt que des dettes.
Même sur la croissance, Mme Merkel et M. Hollande ne parlent pas le même langage. La première envisage des mesures structurelles, notamment des réformes du marché du travail, tandis que le dernier plaide pour le financement de grands projets. À l'issue de leur première rencontre officielle peu après l'investiture de M. Hollande à la présidence française, les deux dirigeants avaient admis leurs différends sur la politique de croissance à mener en Europe, lors de leur première rencontre. Mais ils s'étaient dits prêts à réfléchir à de nouvelles "mesures de croissance".
XINHUA/VNA/CVN