"Les pourparlers à Six constituent un moyen très important pour faire avancer la dénucléarisation de la péninsule et maintenir la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est. Nous, les parties concernées, devons profiter de ces pourparlers", a réitéré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi lors d'une interview le 10 décembre.
Lancés en 2003 et suspendus à la fin de 2008, les pourparlers à Six impliquent la Chine, la Russie, les États-Unis, le Japon, la République populaire démocratique de Corée et la République de Corée. "En attendant la reprise des négociations, nous pensons qu'il est temps de lancer des consultations d'urgence entre les négociateurs en chef des six pays", a jugé Yang Jiechi.
Depuis des échanges d'artillerie le 23 novembre, les relations demeurent très tendues entre la RPDC et la République de Corée. La Chine a donc suggéré d'organiser en décembre des consultations d'urgence entre les négociateurs en chef.
Bien que la communauté internationale appelle à la retenue et au calme, les États-Unis ont mené d'importantes manoeuvres militaires avec la République de Corée et le Japon, dans les eaux à proximité de la péninsule.
Selon M. Yang, la Chine ne relâchera pas ses efforts diplomatiques pour persuader les parties de revenir aux consultations. "La stabilité dans la péninsule coréenne est dans l'intérêt de tous, alors que le chaos est au détriment de tous", a-t-il déclaré. "La Chine est favorable à la participation des autres pays concernés, qui pourraient jouer un rôle constructif dans la coopération régionale, en vue d'établir un cadre de travail ouvert, inclusif, gagnant-gagnant et de coopération en Asie", a-t-il conclu.
XINHUA/VNA/CVN