L'émissaire américain a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale jordanienne, après une nouvelle rencontre en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la ville sainte.
Qualifiant de "productive" sa nouvelle rencontre avec M. Abbas, il a souligné que "le président Obama, la secrétaire d'État (Hillary) Clinton et les États-Unis" étaient "pleinement engagés en faveur d'une paix globale au Proche-Orient". "La solution à 2 États du conflit israélo-palestinien (...) est à notre avis la seule solution réaliste au conflit", a affirmé à la presse M. Mitchell. Selon lui, un tel règlement "comprend également des accords entre Israël et la Syrie, Israël et le Liban et la pleine normalisation des relations entre tous les pays de la région".
L'émissaire, qui s'est rendu la semaine dernière à Beyrouth et à Damas, s'est également entretenu le 24 janvier avec le roi Abdallah II de Jordanie. Après cette étape, il est arrivé au Caire en soirée, où il doit rencontrer des responsables égyptiens, selon l'agence égyptienne Mena. Le chef négociateur palestinien, Saëb Erakat, a pour sa part affirmé que les Palestiniens ne posaient pas de conditions à la reprise des pourparlers.
"Nous n'avons pas de conditions pour reprendre les négociations. Il est temps pour Israël d'abandonner ses conditions", a-t-il dit.
"Ce qui entrave en réalité les efforts du sénateur Mitchell et du président (américain Barack) Obama, c'est Israël avec ses colonies, ses incursions et ses assassinats. Quand nous disons qu'Israël doit cesser de construire des colonies, cela n'est pas une condition palestinienne. Il s'agit d'un engagement israélien qui doit être respecté", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN