La 17e édition du Festival international du film de Busan (BIFF), en Corée du Sud, débute le 4 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le festival (4-13 octobre) programme dans 37 salles de Busan, ville portuaire et balnéaire de la Corée du Sud méridionale, plus de 300 films de 75 pays dont une centaine de premières mondiales. Un thriller de Hong Kong, Cold War (guerre froide) ouvre le festival. Après Isabelle Huppert venue l'an dernier représenter My little princess, l'actrice française Agnès Jaoui y défendra son quatrième long-métrage derrière la caméra, Au bout du conte, co-écrit avec son compagnon Jean-Pierre Bacri, qui sortira en France en mars 2013.
Victoria Abril présentera de son côté Louves ("The Woman Who Brushed Off Her Tears"), un drame de la réalisatrice macédonienne Teona Strugar Mitevska. La production asiatique se taille comme d'habitude la part du lion dans la programmation du festival avec un large éventail d'œuvres du Bangladesh, d'Inde, de Hong Kong, du Japon et naturellement de Corée du Sud.
Le festival a également sélectionné une série de films miraculeusement soustraits au régime des talibans par les Archives nationales du film d'Afghanistan. Dix œuvres de huit pays dont l'Irak, la Thaïlande, les Philippines et l'Iran seront en compétition pour les principales récompenses du festival, meilleur réalisateur d'un premier film et meilleur réalisateur d'un second film.
En 2011 avaient été primés deux Sud-Coréens, Park Jung-Bum pour The journals of Musan (Le journal de Musan) et Yoon Sung-Hyun pour Bleak night (Nuit lugubre). Le prix du Réalisateur asiatique de l'année ira au Japonais Koji Wakamatsu, 72 ans, producteur du sulfureux Empire des sens de Nagisa Oshima en 1976, et qui a tourné trois films au cours des 12 derniers mois.
AFP/VNA/CVN