Marilyn Monroe, icône absolue et mythe toujours vivant

Marilyn Monroe, icône absolue d’Hollywood et archétype de la bombe blonde et glamour, est morte il y a 50 ans, mais son aura ne s’éteint pas.

La statue de Marilyn Monroe à Californie.

Marilyn n’était pas la première pin-up d’Hollywood. Elle n’était même pas réellement blonde. Mais du petit pull rouge moulant de ses premières photos aux poses dénudées de Playboy et à la robe plissée qui n’en finit plus de se soulever sur une bouche de métro new-yorkais, l’image de la jeune femme d’abord connue sous le nom de Norma Jean Baker a envahi l’Amérique et le monde.

Ses frasques et ses mariages ont occulté la liste relativement modeste de ses films mais son image de sex symbole est toujours révérée par les pop stars, les actrices et le monde de la mode.

«Marilyn Monroe a une aura», dit Goetz Grossmann, producteur d’un film sur l’actrice titré Blonde, «on ne peut pas échapper à Marilyn Monroe, c’est une icône».

Outre les films biographiques comme le récent My Week with Marilyn, Hollywood, le monde de la musique et de la mode restent grisés par la star morte à l’âge de 36 ans d’une surdose de barbituriques.

Le styliste Joe Zee écrit dans Elle.com que «la bombe» continue à inspirer les défilés de mode. Des célébrités comme la chanteuse Taylor Swift ou l’actrice Scarlett Johansson revêtent régulièrement le costume du mythe : décolleté plongeant, boucles blondes, robe moulante.

L’actrice Megan Fox s’était fait tatouer -et depuis fait enlever- le visage de Marilyn sur son avant-bras. Sa collègue Lindsay Lohan est apparue dans Playboy imitant les photos de nus publiées en 1953 dans le magazine.

Des fans mettent des fleurs sur la tombe de Marilyn Monroe à Los Angeles. 
Photo: AFP/VNA/CVN

Ce magnétisme intrigue. Même si l’actrice éclate dans des films comme Certains l’aiment chaud et quelques autres, son CV hollywoodien est mince. On ne sait pas non plus si ce sex appeal est preuve de son indépendance ou de sa soumission.

Pour Lois Banner, qui signe la nouvelle biographie Marilyn : The Passion and the Paradox (Marilyn, la passion et le paradoxe), il est évident que Marilyn contrôlait l’utilisation de son corps.

«Elle a forgé sa carrière», indique Mme Banner dans une interview, «elle était très maline, elle savait ce qu’elle faisait et elle a pris des risques. Les journaux voulaient de la bombe blonde, elle leur en a donné».

Selon l’auteur, l’actrice jouait avec le feu et n’a perdu le contrôle qu’à la fin de sa vie, quand elle fréquentait les Kennedy et la bande de Frank Sinatra.

Au contraire, pour Rosanna Hertz, qui enseigne la sociologie à Wellesley College (Massachusetts, Nord-Est), Marilyn Monroe n’est pas un symbole du pouvoir de la femme. «Quand la sexualité est sur le marché, pour moi, la question est +qui la contrôle ?+», dit-elle.

Nombreuses sont celles qui ont tenté de s’attaquer au mythe et la chanteuse Madonna est l’une des rares à y être parvenue, en dépassant même ce modèle mêlant célébrité planétaire et sexualité.

Elle aussi était brune, s’est inventée un nom et a bâti une carrière fondée sur l’affirmation de sa sexualité. Mais quelles que soient les ressemblances, Madonna est une personnalité forte alors que Marilyn était fragile. Madonna «est une machine, toujours sous contrôle», dit Goetz Grossmann. «Marilyn est un précurseur pour Madonna», ajoute Mme Hertz.

AFP/VNA/CVN

 

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