«Depuis 40 ans, votre organisation contribue directement à l'édification d'un monde meilleur, objectif que nous partageons", a déclaré en français M. Ban dans un message vidéo. "Elle promeut la diversité, les contacts entre les peuples et l'humanisme".
"Nos organisations reposent sur un même principe : nous sommes plus forts ensemble, dans toute notre diversité, que séparément", a-t-il insisté, appelant à continuer "à promouvoir nos valeurs communes, celles qui touchent la paix, le développement et les droits de l'homme, pendant les quarante années qui viennent et au-delà".
"Je suis japonais, comme vous le savez peut-être, mais depuis très longtemps déjà, je suis amoureux de votre langue", a confié de son côté M. Akasaka dans un discours en français qu'il devait prononcer pour la soirée du Quarantenaire de la Francophonie à New York.
"Je sais aussi que le français est un pont entre populations de groupes ethniques, de langues maternelles, de religions, de cultures, et même de traditions culinaires différentes", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général adjoint à l'information a souligné que le français occupait une place de premier plan à l'ONU, "puisque c'est une des 2 langues de travail à New York et à Genève". "L'OIF et l'ONU ont une langue autre en commun : le langage de la paix", a-t-il ajouté.
"Du Canada au Congo, du Vietnam au Cap Vert, l'Organisation sillonne un monde qui apprécie et défend une langue et les valeurs et cultures dont elle est porteuse", a-t-il dit, estimant que le français "sert de pont entre pays d'une même région mais aussi entre régions d'un même pays".
M. Akasaka a rappelé que cette journée était aussi placée sous le signe de la solidarité avec Haïti, pays phare de la culture francophone, par sa littérature, sa musique et sa diaspora. "Un pays qui a tellement été imprégné du français qu'il s'en est servi pour créer une langue soeur, le Créole", a-t-il conclu.
XINHUA/VNA/CVN