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Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’un des principaux enseignements de la pandémie de COVID-19 était que les pays devaient réagir rapidement à des épidémies surprises. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il y a lieu d’espérer en 2023 une amélioration de la situation dans la lutte contre les maladies dangereuses dans le monde. Comme l’a souligné vendredi 23 décembre l’organisation dans un communiqué, il s’agit entre autres de la fin attendue de l’épidémie d’Ebola en Ouganda et de la levée de l’état d’urgence dans la santé publique en raison du COVID-19 et du mpox (nouvelle dénomination pour la variole de singe).
"Nous avons traversé une autre année de pandémie de COVID-19 et de flambée mondiale du mpox", a déclaré l’OMS, rappelant également l’épidémie d’Ebola en Ouganda, les flambées de choléra dans plusieurs pays, l’augmentation de l’incidence dans les régions de la Corne de l’Afrique et du Sahel ainsi que l’impact des hostilités en Éthiopie et en Ukraine. "Néanmoins, alors que l’année 2022 touche à sa fin, nous avons de nombreuses raisons d’espérer", est-il indiqué dans le communiqué. L’OMS a souligné que la pandémie de COVID-19 avait "fortement reculé cette année, l’épidémie mondiale de variole du singe est en train de diminuer et aucun cas d’Ebola n’a été enregistré en Ouganda depuis le 27 novembre". À cet égard, "l’OMS espère que chacune de ces situations d’urgence sera déclarée terminée" l’année prochaine.
L’OMS a constaté que le nombre hebdomadaire de cas d’infection au coronavirus et de décès suite au COVID-19 avait diminué de "près de 90%" par rapport à la fin janvier 2022. À son tour, la propagation du mpox a également perdu son élan. Quant à Ebola, les efforts du gouvernement ougandais visant à maîtriser la maladie "donnent des résultats".
Par ailleurs, comme l’a fait remarquer l’organisation, "les efforts visant à prévenir, à tester et à soigner le paludisme" dans le monde "semblent commencer à porter leurs fruits".
TASS/VNA/CVN