>>Obama et Poutine s'affrontent sur le rôle de Bachar al-Assad
La Russie, qui insiste au contraire pour maintenir Assad au pouvoir afin de combattre l'EI, a snobé ce sommet antiterroriste en n'y envoyant qu'un diplomate.
M. Obama avait convoqué cette réunion, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pour remobiliser ses troupes, un an après le lancement de la coalition militaire contre les jihadistes, à laquelle participent une soixantaine de pays.
Le président américain Barack Obama à la tribune de l'ONU, le 28 septembre à New York. |
Pour le président américain, les jihadistes "finiront par perdre", même si le combat sera long et "très difficile". Il demandera "des efforts soutenus de la part de tous", a-t-il insisté, et "nos efforts militaires ne suffiront pas", a mis en garde le président américain devant les dirigeants de 104 pays.
Face au groupe État islamique (EI), M. Poutine a appelé à une "large coalition" incluant Damas et Téhéran. Les deux pays sont convenus de continuer à discuter de leurs divergences.
En attendant, la Russie a établi une tête de pont dans l'Ouest de la Syrie, bastion du régime, et n'a pas exclu des frappes contre l'EI.
La Russie avait été invitée au sommet, mais pas l'Iran, qui aide pourtant l'Irak et la Syrie à combattre l'EI.
M. Obama a accueilli le Nigeria, attaqué par le groupe islamiste Boko Haram, la Tunisie et la Malaisie dans la coalition qui compte une soixantaine de pays, dont le Royaume-Uni, la France et les voisins arabes de la Syrie.