M. Lang souhaitait, lors de ce voyage qui doit permettre d'explorer la possibilité de l'établissement de relations diplomatiques entre la France et la RPDC, rencontrer les "plus hauts dirigeants nord-coréens", avait-il indiqué la semaine dernière à Pékin.
Une éventuelle rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il n'avait toujours pas été confirmée hier, a-t-on indiqué de source diplomatique. La France "espère engager un dialogue" avec la RPDC, avait expliqué la semaine dernière M. Lang, alors qu'elle est le seul grand pays européen à ne pas avoir de relations diplomatiques avec Pyongyang.
"Nous allons à Pyongyang avec la volonté d'engager un dialogue (...) aussi large possible (...) avec les hauts dirigeants nord-coréens", a déclaré l'ancien ministre socialiste de la Culture, évoquant une mission "ponctuelle, précise" devant permettre de collecter "des renseignements, des impressions".
Le dossier du nucléaire nord-coréen devrait également être évoqué lors des entretiens de M. Lang en RPDC jusqu'à vendredi alors que la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "peut jouer un certain rôle" sur cette question, selon l'envoyé spécial.
M. Lang s'est déjà entretenu ces dernières semaines avec de hauts responsables américains, japonais et sud-coréens du dossier du nucléaire nord-coréen.
Pyongyang a claqué en avril la porte des négociations à Six sur l'arrêt de son programme nucléaire (États-Unis, 2 Corée, Chine, Russie, Japon) mais s'est dit prêt, sous conditions, à reprendre les laborieuses tractations entamées en 2003 et hébergées par la Chine.
Le 9 novembre matin avant son départ, M. Lang a été reçu à Pékin par le conseiller d'État chargé des affaires diplomatiques Dai Bingguo.
Le député socialiste français a essentiellement eu des entretiens depuis son arrivée dans la capitale chinoise le 5 novembre avec des experts de la question nord-coréenne.
AFP/VNA/CVN