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| La haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Au nom de la Chine, de la France, de l'Allemagne, de la Russie, du Royaume-Uni et des États-Unis, j'ai offert de reprendre les pourparlers avec l'Iran sur la question nucléaire", a écrit Mme Ashton dans une lettre adressée le même jour à Saïd Jalili, le négociateur en chef iranien, sans préciser de date ou de lieu pour la reprise de ces négociations. "Nous espérons que l'Iran va maintenant entrer dans un processus durable de dialogue constructif qui assurera un réel progrès dans la résolution des préoccupations de longue date de la communauté internationale sur son programme nucléaire", a déclaré la chef de la diplomatie européenne.
Dans une lettre datée daté du 14 février et adressée à Mme Ashton, émissaire du groupe des 5+1, Saïd Jalili a proposé de reprendre "au plus vite" les discussions sur le programme nucléaire iranien, "dans le respect du droit de l'Iran à un usage pacifique de l'énergie nucléaire". M. Jalili répondait à une lettre envoyée en octobre 2011 par Catherine Ashton pour une reprise des négociations. Cette dernière avait alors précisé ne pouvoir parvenir à une solution qu'en se concentrant "sur la question clé que sont les inquiétudes concernant la nature" du programme nucléaire iranien.
Les dernières discussions entre l'Iran et le groupe des 5+1 remontent à janvier 2011 à Istanbul, en Turquie. Les Occidentaux, avec les États-Unis en tête, demandent depuis longtemps à l'Iran de mettre fin à ses activités nucléaires, soupçonnant le pays de chercher à développer des armes atomiques sous le couvert de son programme nucléaire. Rejetant les accusations des Occidentaux, Téhéran insiste sur la nature pacifique de son programme nucléaire.
XINHUA/VNA/CVN