L’ancien ambassadeur de la Chine en Syrie, Li Huaxin (droite), et le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Muallem, le 6 mars à Damas. Photo : XINHUA/VNA/CVN |
Pendant ses deux jours de visite, M. Li devait rencontrer le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Muallem, le vice-ministre des Affaires étrangères Ahmad Arnous, et des opposants basés à Damas. Le 4 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié un communiqué en six points pour résoudre politiquement la crise syrienne, appelant à la cessation de tous les actes de violence, au lancement d'un dialogue politique inclusif, au soutien des efforts humanitaires, au respect de la souveraineté syrienne, accueillant favorablement l'Envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la crise syrienne, et maintenant que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU doivent respecter les objectifs et principes de la Charte de l'ONU et des normes de base gouvernant les relations internationales.
La visite de l'envoyé chinois coïncide avec la visite de Valérie Amos, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée des Affaires humanitaires et coordinatrice des aides d'urgence, qui devrait arriver à Damas le 6 mars au soir pour une visite de deux jours. L'agence de presse syrienne SANA a rapporté que Mme Amos rencontrera le ministre des Affaires étrangères Walid al-Muallem, son adjoint et le directeur du Croissant-Rouge syrien, et "visitera également certaines régions syriennes".
Mme Amos veut, à travers sa visite, inciter toutes les parties à permettre un accès libre aux travailleurs humanitaires pour qu'ils puissent évacuer les blessés et livrer les médicaments essentiels, selon l'ONU. Kofi Annan, envoyé des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, se rendra à Damas dans les prochains jours, selon des sources de l'ONU.
Le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré le 5 mars que son pays accueille favorablement la visite de M. Annan, mais a fait savoir que la date n'était pas encore déterminée. Le gouvernement syrien a déclaré en décembre dernier que "les groupes terroristes armés" avaient tué plus de 2.000 soldats et policiers, alors que l'ONU a récemment affirmé que "bien plus" de 7.500 personnes étaient mortes dans les violences en Syrie.
XINHUA/VNA/CVN