Nguyên Ngoc Dông. |
Compte tenu des avancées de 2013, quels sont les plans du secteur des transports et des communications pour cette année ?
Nous privilégions la qualité et le rythme des travaux. Ce qui comprend, par exemple, une plus grande rigueur envers les maîtres d’ouvrage, les comités de gestion des projets et les groupes de conseil. Les critères d’adjudication des marchés sont plus stricts, les candidats doivent établir leurs capacités au regard des travaux, du financement. Ceux qui ne tiennent pas les délais ou fournissent des rapports financiers insuffisamment transparents feront l’objet de sanctions. Nous modifions en conséquence la législation de ce secteur, mais aussi, plus largement, afin de l’améliorer.
Quelle est la situation en 2014 ?
L’année dernière, le ministère des Transports et des Communications a réussi à lancer de nouveaux modèles d’investissement qui ont connu le succès en termes d’attraction des capitaux dans notre secteur. Je pense que ce dernier connaîtra de grands changements en 2014, notamment dans les Régions économiques de pointe. Il y aura notamment la mise en service de l’aérogare T2 de l’aéroport international de Nôi Bài, du pont Nhât Tân, la jonction pont Nhât Tân autoroutes Hanoi-Lào Cai et Câu Gie-Ninh Binh, ouvrages qui tous contribueront directement au développement de l’économie de la capitale. Et de même à Hô Chi Minh-Ville avec l’ouverture au trafic de l’autoroute Hô Chi Minh-Ville - Long Thành - Dâu Giây qui est le grand projet de l’Est de son agglomération.
La réorganisation des chemins de fer est une des tâches majeures cette année. Quelles en sont les orientations ?
La rénovation et la modernisation des infrastructures ferroviaires prendront du temps. Nous commencerons d’abord l’amélioration de la qualité des services à bord des trains, ainsi que par un renouvellement de notre vision du passager, vers plus de professionnalisme.
Sur l’autoroute Hô Chi Minh-Ville - Long Thành - Dâu Giây. |
Nous poursuivons parallèlement l’actionnarisation des com-pagnies ferroviaires, tâche qui devrait être terminée l’année prochaine. Actuellement, nous avons trois compagnies de transport, la Compagnie de transport ferroviaire du Nord, la Compagnie de transport ferroviaire du Sud, et la Compagnie de fret. Le ministère va procéder à une double opération de fusion-acquisition afin de ne plus disposer que de deux gestionnaires, la Compagnie de transport de passagers et de fret du Nord, et son homologue du Sud.
Enfin, nous allons expérimenter l’investissement privé dans certaines infrastructures, quelques gares et la gestion des wagons afin de renforcer nos capacités de transport. Nous essayerons également la mise en exploitation privée de quelques lignes ferroviaires.
L’amélioration de la qualité des services à bord des trains est une des tâches majeures des chemins de fer dans l’année en cours. |
Quelle est la stratégie pour les chemins de fer ?
En dehors de rénover et moderniser le réseau existant, nous allons aussi le développer en ouvrant de nouvelles lignes dont celles de Hanoi-Lào Cai et de Yên Viên-Hai Phong... Nous allons aussi complètement modifier les services client tels que vente des billets, gestion des activités des gares, construire des ponts pour les piétons dans la gare de Hanoi...
Pour cela, le ministère des Transports et des Communications a soumis au gouvernement deux stratégies des chemins de fer pour 2020 et pour 2050.
Succès du secteur en 2013
L’année dernière, le ministère des Transports et des Communications a lancé 88 projets de communications représentant un investissement de plus de 290.000 milliards de dôngs. Il en a mis en service 65 autres, dont le coût total s’est élevé à 36.400 milliards de dôngs. Parmi les ouvrages en service figurent, entre autres, le tronçon Hanoi-Thanh Hoa de la nationale 1, la piste Hô Chi Minh (à tronçon Dak Zôn-Tân Canh), la route sus-pendue du périphérique N°3 de Hanoi, l’autoroute Hanoi-Thai Nguyên, les aéroports de Phu Quôc, Phu Bài, Tho Xuân et Tuy Hoà. Le système de contrôle automatisé du trafic aérien a été mis en conformité aux normes internationales. Par ailleurs, les localités ont activement mobilisé d’importants capitaux en dehors du budget d’État afin de poursuivre la réfection des routes interprovinciales et intercommunales et, plus généralement, améliorer les communications rurales. Des changements positifs sont intervenus en matière de gestion, d’investissement et de construction d’infrastructures de communication. Les projets concernés sont dans les délais prévus. Tous ces travaux permettent de réduire les accidents de la route et les embouteillages.
Quê Anh/CVN