En 2010, le Vietnam a progressé de dix places par rapport à 2009 pour se classer 78e des 183 pays indexés et 4e des dix économies du monde ayant le plus amélioré leur environnement d'affaires. Ce succès résulte d'une croissance économique élevée (6,78%), d'un chiffre d'affaires à l'exportation en hausse de 25,5% sur 2009... S'exprimant lors de la cérémonie de publication, le président de la VCCI, Vu Tiên Lôc, a annoncé que cette amélioration était également due à l'application du projet 30 relatif à la réforme administrative. Par ailleurs, l'amélioration de l'environnement juridique, avec d'importants changements en termes d'intégration au marché, à la gouvernance et, plus encore, d'immatriculation au registre du commerce, a nettement contribué à l'amélioration de l'environnement des affaires. Cela se traduit par une augmentation continue du nombre d'entreprises nouvellement enregistrées avec 544.394 immatriculations en 2010 soit au-delà de l'objectif fixé par le gouvernement. Le Vietnam s'intègre de plus en plus efficacement à l'économie mondiale grâce à la poursuite de ses objectifs économiques et à l'application de politiques plus ouvertes, ce qui a eu des effets positifs sur l'environnement des affaires durant ces dernières années, a estimé Mme Victoria Kwakwa, directrice de la Banque mondiale au Vietnam. Ce rapport a également indiqué les facteurs négatifs pour l'activité des entreprises avec, en tête, des taux d'intérêt et IPC élevés, lesquels sont dus au déficit de la balance commerciale, à de trop grandes dépenses publiques ainsi qu'à des lacunes de gestion macroéconomique.
Afin d'améliorer l'environnement d'affaires cette année et dans les années à venir, la plus importante tâche du gouvernement est de stabiliser durablement l'économie, notamment sur le plan de réduction du déficit public, pour une meilleure efficience de l'investissement public. Il est également essentiel d'assurer un environnement de concurrence loyale entre les entreprises qu'elles soient publiques ou privées, a souligné le Docteur Nguyên Dinh Cung, vice-directeur de l'Institut central de recherche en gestion économique.
Thê Linh/CVN