Les colonies israéliennes en Cisjordanie. |
"Notre préoccupation porte sur la façon de préserver le processus et d'empêcher qu'il capote à cause d'Israël", a déclaré le dirigeant palestinien après une rencontre avec son homologue bulgare Kristian Vigenin à Sofia.
"La communauté internationale, l'Union européenne peuvent proposer des mécanismes pour contrôler les déclarations et les actes de chacune des parties" afin que ces négociations soient "sérieuses et donnent des résultats", a dit Riyad al-Maliki.
Il a dit compter sur la Bulgarie - pays membre de l'UE proche à la fois des Palestiniens et des Israéliens - pour faire passer son message auprès de ses partenaires européens, espérant qu'il sera "pris au sérieux".
Après un gel de trois ans, les négociateurs israéliens et palestiniens se sont retrouvés pour un nouveau round de négociations de paix et convenu de se revoir dans les jours suivants. La reprise des négociations de paix est le fruit d'intenses efforts du secrétaire d'État américain John Kerry.
Mais les perspectives de ces pourparlers ont été assombries après l'annonce par l'État hébreu de la construction dans l'année à venir "de milliers" de logements supplémentaires dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, ce qui a provoqué la colère des Palestiniens.
"Si vous voulez reprendre les négociations de bonne foi (...), alors vous n'allez pas annoncer publiquement que vous insistez pour construire de nouveaux logements illégaux dans les territoires palestiniens occupés !", a déclaré Riyad al-Maliki. Les Palestiniens s'attendaient à ce qu'Israël "sape le processus", a-t-il dit, réitérant l'engagement par ailleurs de l'Autorité palestinienne à poursuivre les discussions de paix.
AFP/VNA/CVN