Le président iranien Rohani choisit un réformiste comme adjoint

Le nouveau président iranien Hassan Rohani a nommé le réformiste Eshaq Jahangiri au poste de vice-président, a rapporté le 5 août la chaîne de télévision Press TV. M. Jahangiri, 56 ans, a été ministre de l'Industrie et des Mines dans l'administration de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami de 1997 à 2005.

M. Rohani a rappelé "la compétence et les antécédents positifs" de M. Jahangiri à différents postes de direction, indiquant espérer que le nouveau vice-président remplira ses futures fonctions dans le respect de la loi et des principes de "modération", a rapporté Press TV.

Le nouveau président iranien Hassan Rohan

Après avoir prêté serment le 4 août, M. Rohani a présenté la liste de son gouvernement pour approbation par le Majlis (Parlement). Sur les 18 membres du gouvernement présentés, onze sont des figures pro-réforme ou modérées, les autres étant des indépendants ou conservateurs.

Parmi les ministres proposés, figurent Bijan Namdar Zanganeh, qui obtient le ministère du Pétrole, ainsi que l'ancien représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Mohammad Javad Zarif, qui devient ministre des Affaires étrangères.

Namdar Zanganeh, qui fait partie des ministres pro-réforme, a servi comme ministre de l'Énergie de 1988 à 1997 et ministre du Pétrole de 1997 à 2005, tandis que M. Zarif a été ambassadeur d'Iran à l'ONU de 2002 à 2007 et membre de l'équipe de négociation sur le nucléaire iranien dirigée par M. Rohani de 2003 à 2005.

La structure de l'équipe administrative proposée par M. Rohani, qui est largement composée de ministres pro-réforme et pro-changement, a suscité lundi 5 août une réaction mitigée de la part des médias iraniens.

Si les journaux pro-réforme ont salué la composition du nouveau gouvernement, les médias conservateurs ont reproché à M. Rohani d'avoir négligé les exigences de la ligne dure dans le choix des ministres.

Lors des élections du 14 juin, M. Rohani a bénéficié du soutien du camp pro-réforme après que le candidat réformateur Mohammad Reza Aref se soit retiré en sa faveur.

Les candidats proposés par Rohani aux postes économiques et politiques clés sont des technocrates expérimentés qui ont déjà occupé, pour la plupart, des postes de ministre ou de fonctionnaire sous l'ancien président modéré Akbar Hachemi Rafsandjani ou sous Khatami.

Héritant d'une économie en difficulté et de relations étrangères en difficulté, le nouveau président iranien devra persuader le parlement dominé par les conservateurs d'accorder sa confiance aux ministres proposés pour résoudre les problèmes existants.

Dans son discours d'investiture du 4 août au Majlis, M. Rohani a promis de s'occuper sérieusement des problèmes sociaux et économiques du pays et d'interagir "de façon constructive" avec le monde pour restaurer l'image de l'Iran dans le monde et trouver une solution à son programme nucléaire controversé.

Le président du Majlis, Ali Larijani, a indiqué le 4 août que les procédures d'examen pour la liste proposée par le président débuteront d'ici une semaine.

Xinhua/VNA/CVN

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