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Le président cubain Raul Castro (1er plan, gauche) et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad (1er plan, droite), le 12 janvier à l'aéroport de Jose Marti à Cuba.

Le plan de plus de 300 réformes approuvé en avril dernier par le PCC "se réalise, avec beaucoup de difficultés", a expliqué à la presse Raul Castro après avoir accompagné à l'aéroport le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'issue d'une visite de 24 heures. Le programme de réformes avance "comme il se doit, avec patience, sans précipitation, afin de ne pas commettre de nouvelles erreurs," a ajouté le président cubain, soulignant qu'il "sera entièrement appliqué", même si cela "dépend de nombreux facteurs" qu'il n'a pas détaillés.

"À chaque fois que nous sortons une loi ou un décret (...), il nous faut des centaines d'heures d'études pour modifier ce qui est écrit" dans les textes antérieurs, a expliqué Raul Castro. Depuis qu'il a succédé à la tête du pouvoir à son frère Fidel en 2006, Raul Castro a mis en marche une série de réformes économiques visant à "actualiser" un modèle économique du pays.

Extension du domaine de l'économie de marché, ouverture des marchés des véhicules et des logements, dégraissage dans le secteur public et ouverture du crédit bancaire aux particuliers figurent parmi les principales mesures déjà mises en place par les autorités cubaines.

Sur le plan politique, Raul Castro a averti qu'il ne fallait "pas se faire  beaucoup d'illusions", ni "soulever beaucoup d'expectatives" à propos de la conférence du PCC du 28 janvier, la première depuis la fondation du parti en 1965, qu'il a convoquée pour promouvoir un "changement de mentalité" au sein du parti. "On avance, mais il ne faut pas se faire beaucoup d'illusions", a-t-il souligné, expliquant que la conférence allait aborder "les sujets internes au parti", afin de "le perfectionner, car il a besoin de beaucoup de soins, dans tous les sens, pour s'ajuster aux temps que nous vivons". AFP/VNA/CVN