Le responsable de l'Asie au département d'État américain, Kurt Campbell (droite) et l'envoyé en chef sud-coréen sur le nucléaire Lim Sung-Nam, le 5 janvier à Séoul. Photo : YONHAP/VNA/CVN |
"Nous avons réaffirmé notre engagement envers la déclaration conjointe du groupe des Six du 19 septembre 2005, y compris son principal objectif sur une dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne menée de manière pacifique", indique la diplomatie américaine dans un communiqué. Ce dernier a été publié après une rencontre dans la capitale américaine entre le responsable de l'Asie au département d'État, Kurt Campbell, l'envoyé en chef sud-coréen sur le nucléaire Lim Sung-Nam et son homologue japonais Shinsuke Sugiyama.
Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud font partie des six pays (avec la Chine, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Russie) engagés dans des négociations sur la dénucléarisation sur la péninsule coréenne, qui sont au point mort depuis décembre 2008.
Pyongyang a quitté la table des discussions en avril 2009. Depuis, les États-Unis et la Chine s'efforcent de ramener la RPDC à la table des négociations. Mais la tension a été entre-temps dangereusement ravivée dans la péninsule coréenne. Le fil n'a toutefois jamais été rompu et de rares entretiens directs tenus récemment entre Américains et Nord-Coréens ont laissé penser qu'une reprise des négociations était possible.
La rencontre de le 17 janvier à Washington "reflète l'étroite collaboration entre les États-Unis, le Japon et la République de Corée, ainsi que nos valeurs et intérêts communs dans la région Asie-Pacifique et dans le monde", ajoute le communiqué du département d'État. "Nous sommes aussi tombés d'accord sur le fait qu'une voie est ouverte en RPDC en vue d'une reprise des négociations et d'une amélioration des relations avec les États-Unis, le Japon et la République de Corée à travers le dialogue", souligne le communiqué.
Le document précise que la secrétaire d'État, Hillary Clinton, rencontrera ses homologues japonais et sud-coréen au cours de l'année et précise que les États-Unis "ont hâte" d'aborder la question nord-coréenne avec la Chine, la Russie et d'autres partenaires clé dans ce dossier.
AFP/VNA/CVN