Nécessité de rénover les mécanismes financiers de l'éducation nationale

En discussion mardi sur le plan de rénovation des mécanismes financiers de l'éducation nationale sur la période 2009-2014, la plupart des députés de l'Assemblée nationale ont estimé que cette rénovation était primordiale et permettrait d'ouvrir une brèche dans l'élaboration des politiques financières conformément aux réalités du secteur.

Le vice-Premier ministre et ministre de l'Édu-cation et de la Formation, Nguyên Thiên Nhân, affirme qu'il ne s'agit pas du plan d'augmentation des frais d'études mais de celui de rénovation des mécanismes financiers, afin d'augmenter l'efficacité de l'investissement dans l'éducation et la formation. Cela permettra d'augmenter le nombre d'élèves (notamment ceux issus des milieux défavorisés), d'améliorer la qualité de l'éducation et d'assurer la durabilité du système de l'éducation nationale, selon M. Nhân.

Le député Huynh Van Toàn (de la province de Vinh Phuc) estime qu'en raison du modeste budget d'État réservé au secteur éducatif, les établissements publics peinent à développer leurs infrastructures ainsi qu'à renouveler leurs matériels didactiques et scolaires. Ces 8 dernières années, les frais de scolarité n'ont pas augmenté, entraînant un sous investissement pour le secteur, ce qui a directement affecté la qualité de la formation.

Selon Pham Manh Hùng (de Thai Nguyên) et Nguyên Lân Dung (de Dak Lak), on ne peut pas élever la qualité éducative si les mécanismes financiers ne sont pas rénovés. De plus, de nombreux députés voient d'un très bon oeil les politiques fixées par le plan d'exemption, de diminution des frais d'études pour les élèves et étudiants en difficulté économique ainsi que les prêts leur étant réservés pour qu'ils puissent poursuivre ses études.

Les familles réservent 6,6% de leurs dépenses à l'éducation

Partageant le point de vue de Pham Manh Hùng, Nguyên Van Toàn (de Thua Thiên Huê) estime que l'augmentation des frais d'études est crucial et permettra de développer les infrastructures afin d'élever la qualité de l'éducation, ce qui profitera directement aux étudiants et élèves des écoles d'apprentissage.

Pourtant, quelques députés se soucient du niveau de l'augmentation des frais d'études. Selon Huynh Nghia (de Dà Nang), les frais d'études (estimés à 6% des revenus familiaux selon le plan précité du ministère de l'Éducation et de la Formation) sont trop élevés par rapport à ceux des autres pays. "Les familles doivent prendre en charge d'autres dépenses comme les livres, cale 10 juins, cours supplémentaires...", souligne-t-il.

Face aux préoccupations des députés sur les frais d'études dans le maternel et le primaire, le vice-Premier ministre et ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyên Thiên Nhân, fait savoir que l'État se chargera essentiellement de l'éducation générale et maternelle. Selon lui, les nouveaux frais d'études ne représenteront pas une charge financière trop lourde pour les familles.

Selon le Département général des statistiques, en 2002, les familles ont réservé en moyenne 6,1% de leurs dépenses à l'éducation. Ce taux est porté à 6,3% en 2006 et à 6,6% en 2008.

Concernant la proposition d'exempter les frais d'études pour les élèves de l'enseignement secondaire de base, Nguyên Thiên Nhân indique qu'actuellement le budget d'État ne permet pas d'appliquer cette politique. Mais il assure que celle-ci serait appliquée à un moment opportun.

Huong Linh/CVN

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