La proposition d'augmenter les frais d'études universitaires à 255.000 dôngs par mois, contre 180.000 dôngs actuellement, jugée élevée, a été repoussée par la Commission de la culture, de l'éducation, de la jeunesse et de l'enfance de l'AN, qui n'a accepté qu'un maximum de 230.000 dôngs. Sur le taux des frais de scolarité dans l'enseignement primaire et secondaire, proposé à 6% du revenu moyen familial, le taux accepté n'est que de 5%.
Présentant le projet de rénovation du mécanisme financier pour ce secteur (période 2009-2014), le vice-Premier ministre et ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyên Thiên Nhân, a proposé qu'en 2009 les frais des études supérieures passent de 180.000 dôngs/mois à 255.000 dôngs, les frais d'études pour les écoles professionnelles supérieures et les IUT, de 120.000 dôngs à 170.000 dôngs/mois.
Selon le ministre, entre 1999 et 2008, "les frais de scolarité sont restés inchangés" entraînant un sous-investissement pour le secteur, ce qui a affecté la qualité de la formation.
Néanmoins, la Commission de la culture, de l'éducation, de la jeunesse et de l'enfance a fait remarquer qu'il faudrait éviter "une augmentation massive dans les établissements privés", après l'entrée en vigueur de cette augmentation pour l'année scolaire 2010-2011.
En ce qui concerne les frais de scolarité et les autres dépenses d'études pour les enseignements primaire et secondaire, le projet de rénovation du mécanisme financier a estimé qu'il représentait 6% du revenu familial.
Assurant que cette somme ne représente pas "une charge financière" trop lourde pour une famille, que ce taux est "faisable" et "convenable" à la moyenne nationale, Nguyên Thiên Nhân a ajouté que, pour avoir davantage d'enfants à l'école et élever la qualité de la formation, "il est nécessaire que les familles elles-mêmes contribuent selon leur capacité".
Mais selon ladite commission de l'AN, la somme requise ne devrait pas dépasser 5% du revenu familial. Son président Dào Trong Thi a invoqué que dans les pays émergents, les frais d'études et les dépenses nécessaires pour les études ne représentent que de 1,9% à 7,95% du revenu moyen familial et que chez les pays développés, ce taux varie entre 2% et 10%. Soulignant que le Vietnam vient de sortir de la liste des pays sous-développés, M. Thi a affirmé que des frais de scolarité représentant 6% du revenu familial seraient "plutôt élevés" et "non-convenables".
Le projet de rénovation du mécanisme financier pour le secteur de l'éducation et de la formation (période 2009-2014) serait discuté les 3 et 9 juin. Il devrait être approuvé le 20 juin.
Linh Thao/CVN