>> Euro de natation en petit bassin : Grousset et les Bleus prennent leurs marques
>> Natation : Charlotte Bonnet met un terme à sa carrière à 29 ans
>> Natation : Léon Marchand s'impose, encore, sur 400 m quatre nages à Singapour
Béryl Gastaldello lors de la finale du 100 m quatre nages des Mondiaux de Budapest, le 13 décembre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré l'enchaînement des courses, Gastaldello a encore amélioré son record personnel sur la distance en 56 sec 67, nouveau record de France à la clé. Une performance loin d'être une surprise pour la nageuse de 29 ans.
"C'est cool, je savais que j'allais monter sur le podium. Je n'avais aucun doute parce que je suis une combattante et j'aime quand il y a du défi", a-t-elle affirmé.
Elle décroche donc une troisième médaille dans la capitale hongroise, après l'argent du 50 m papillon mardi 10 décembre et celui du 100 m nage libre jeudi 12 décembre.
Comme lors de ces deux précédentes courses, elle n'a rien pu faire face à l'intouchable Américaine Gretchen Walsh, qui a assorti son titre d'un nouveau record du monde (55 sec 11).
Dans une forme éblouissante depuis le début de la semaine, Walsh remporte ainsi son quatrième titre de la compétition, le troisième en individuel.
"C'est une extraterrestre !", a constaté Gastaldello. "Je suis vraiment contente pour elle. Moi, je fais mon truc. On ne peut pas tous être comme ça. Je suis déjà à un énorme niveau : deuxième ou troisième du monde entier ! À un moment donné, il faut prendre ce qu'il y a à prendre."
Béryl Gastaldello s'élance en finale du 100 m quatre nages aux Mondiaux de Budapest, le 13 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec sept records du monde en quatre jours de compétition, Walsh survole les débats et réalise également une bonne opération financière depuis son arrivée puisque chaque record planétaire est assorti d'un chèque de 25.000 euros distribué par la Fédération internationale.
"Quand j'y pense, dommage que la Fedé française ne mette pas de primes pour le record de France !", a regretté Gastaldello en souriant.
Kirpichnikova au pied du podium
Également engagée en finale vendredi 13 décembre, Analia Pigrée s'est aussi offert un record national. La Guyanaise a terminé son 50 m dos en 25 sec 94, une performance qui lui a valu la cinquième place de la finale. "J'ai fait une bonne course, j'aurais pu faire mieux mais je prends. C'est de bon augure pour la saison en grand bassin", a-t-elle estimé.
Anastasiia Kirpichnikova a de son côté pris la quatrième place du 1.500 m nage libre. Après une longue pause post-JO, la médaillée d'argent de la distance à Paris, s'est satisfaite de sa place, n'ayant pas fait de cette compétition un gros objectif de sa saison.
"Cela ne faisait qu'un mois et demi que je m'entraînais donc c'est pas mal. Si j'avais repris en septembre, j'aurais peut-être fait un meilleur résultat, mais c'est pas grave ! J'avais besoin de me reposer un peu", a-t-elle reconnu.
Maxime Grousset aux Mondiaux de natation en petit bassin à Budapest, le 13 décembre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Côté masculin, Maxime Grousset s'est qualifié pour la finale du 100 m papillon en 48 sec 99, soit le deuxième temps des engagés derrière le Suisse Noé Ponti, l'homme en forme de l'automne. En revanche Clément Secchi a été éliminé en demi-finales.
La journée a par ailleurs été marquée par une nouvelle cascade de records du monde, puisque sept marques de référence ont été battues, dont trois par Gretchen Walsh.
Au quatrième jour de compétition, 18 records ont déjà été améliorés dans le bassin de 25 m de la Duna Arena.
AFP/VNA/CVN