Mondial de hand : les Bleus lancés vers les quarts

À l'image de leur gardien Vincent Gérard, les Bleus ont confirmé mercredi 18 janvier leur montée en puissance au Mondial de hand, probants vainqueurs du Monténégro (35-24), en ouverture du tour principal, pour faire un pas en direction des quarts de finale.

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Les joueurs de l'équipe de France après leur match du tour principal du Mondial de hand face au Monténégro (35-24), à Cracovie en Pologne, le 18 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les champions olympiques en titre n'ont pas perdu leurs bonnes habitudes en quittant Katowice, où ils avaient remporté leurs trois rencontres de la première phase, pour Cracovie, quelque 70 km plus à l'est.

Ils peuvent même désormais sérieusement envisager de continuer leur parcours plus au nord, à Gdansk, en quarts de finale : avec six points au compteur (le succès de mercredi 18 janvier s'ajoute aux deux acquis au premier tour face aux équipes qualifiées comme eux, la Pologne et la Slovénie), une victoire lors des deux derniers matches devrait sauf coup de tonnerre être synonyme de qualification.

Ils affrontent vendredi l'Iran puis l'Espagne dimanche, et le premier de ces deux rendez-vous est évidemment le plus abordable. Mais au-delà du bilan comptable, l'équipe de France a fait forte impression.

"On entre de belle manière dans ce tour principal", acquiesce le sélectionneur Guillaume Gille, qui estime que son équipe monte en puissance, après avoir bénéficié de peu de préparation : dix jours véritablement avant le début de la compétition, ponctués de deux matches amicaux, après un premier stage de quatre jours (26-30 décembre) consacré à un bilan physique des troupes.

"On a fait très peu de hand et ces matches (avant la phase finale) servent aussi à roder les systèmes, trouver de la confiance, stabiliser les organisations. Ce dont on a besoin si on veut aller loin" a souligné Gille.

"Dans le grand bain"

Gérard a de son côté mis en avant la difficulté du premier tour auquel ont été confrontés les Bleus pour expliquer la montée en gamme de son équipe. "Contrairement à d'autres équipes, on a tout de suite été dans le grand bain. On est concentré sérieux, on continue à progresser, prendre du rythme", a souligné le gardien, qui a lui aussi placé le curseur un peu plus haut : 15 arrêts à près de 50% de réussite (45), dont trois pénalties arrêtés sur quatre.

Le Français Elohim Prandi (gauche) face au Monténégrin Stevan Vujovic lors du match du tour principal entre la France et le Monténégro (35-24), des Mondiaux de hand, à Cracovie en Pologne, le 18 janvier.
Photo : AFP/VNA/CVN

"On a un groupe dense avec des joueurs qui peuvent sortir à tout moment du banc. Pour l'instant, les voyants sont au vert mais on est encore très loin de la ligne d'arrivée", a ajouté le gardien. Gérard et Gille ont en effet pu de nouveau apprécier la profondeur de l'effectif: en l'absence de Dika Mem, toujours blessé aux abdominaux, c'est cette fois Melvyn Richardson qui a brillé (10 buts sur 13 tentatives) au poste d'arrière droit, au relais d'un Nedim Remili moins inspiré (2/5) que face aux Slovènes lundi.

"C'est aussi à la manière dont on compense ce genre d'absence (de Mem) qu'on voit la qualité" du groupe, a souligné Gille. Interrogé sur sa prestation, Richardson, fils de l'ancien "Barjot" Jackson Richardson, a botté en touche : "Je me souviendrai plus des titres (que de ces 10 buts). On n'en est qu'au début, si on arrive jusqu'au bout, là je pourrai vous dire que je me souviendrai de ces 10 buts."

Rotations

Autre satisfaction : le trou ayant été fait à vingt minutes de la fin (23-16), Gille a pu faire souffler les titulaires et donner du temps de jeu aux remplaçants. Comme Elohim Prandi, qui a retrouvé un peu de confiance (2/4) après un début de Mondial compliqué.

"C'est là que l'homogénéité et la qualité de notre équipe sont super importantes. On va grimper de niveau match après match", a noté Prandi. "Il y a encore du travail" a embrayé Gille, "dans la gestion des ballons, notre efficacité par moments un peu irrégulière, et défensivement".

"Alors qu'on pose beaucoup de problèmes de manière générale à l'adversaire, on a parfois des petits trous d'air. Dans les matches qui nous attendent ça peut coûter cher", a-t-il ajouté. Les Bleus ont encore quelques jours devant eux avant ces matches couperets.

AFP/VNA/CVN



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