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L'entraineur de Montpellier, Patrice Canayer, replace ses joueurs d'un match de Ligue des champions à l'Arena hall de Montpellier, le 29 avril 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une seconde défaite face aux Parisiens samedi 17 avril lors de la 23e journée, après celle subie à l'aller (32-36), ruinerait tout espoir au MHB qui n'a plus remporté le titre de champion de France depuis 2012 et la funeste affaire des paris.
"Mon aspiration profonde est de gagner un 15e titre. C'est difficile, mais c'est encore jouable. Je veux que l'on joue cette carte à fond", assure le manager montpelliérain Patrice Canayer.
Seulement, Montpellier négocie cette rencontre décisive au coeur d’une semaine cruciale, marquée par son quart de finale de la Ligue européenne (2e niveau européen derrière la Ligue des champions) devant Füsche Berlin, dont les deux manches encadrent le duel face au PSG.
Trois ans après avoir conquis son second titre européen à Cologne, le double champion d’Europe (2003, 2018) a en effet la possibilité de disputer un autre Final Four et soigner son renouveau après une phase de reconstruction.
"Avec l'enchaînement des matches face à Paris et Berlin, celui à Berlin concentre l'actualité la plus immédiate. Mais je vais faire en sorte que l'on joue le match de championnat à 200%", sourit Canayer, dont l'équipe jouera le retour mardi en Allemagne avec trois buts d'avance après le succès obtenu à l'aller ce mardi (32-29).
En championnat, le MHB, qui n'a plus gagné dans la capitale depuis 2012, s'avance en tous cas sans complexe pour défier l'une des meilleures équipes européennes.
Paris serein
"Il y a deux ans, il me semblait qu'il y avait une fatalité au moment d'aborder ce genre de match. La montagne nous semblait trop haute. Ce n'est pas le cas avec cette équipe-là, cela n'aura pas d'effet bloquant", estime l’entraîneur montpelliérain.
La sérénité du Parisien Elohim Prandi lors d'un match de Ligue des champions à Cologne, le 29 décembre 2020. |
Peu avant la trêve hivernale, le MHB avait d'ailleurs tenu tête au PSG avant de craquer dans le money-time. "On avait été dominateurs à l'aller, mais on n'a pas su répondre au changement tactique en fin de match. On a la capacité de battre Paris, qui n'est pas imbattable, mais on devra sortir un très bon match. Si Paris veut nous battre, il devra aussi réaliser un très bon match", assure aussi Canayer.
Tournoi de qualification olympique (TQO) digéré, retour de plusieurs blessés (Alexis Borges, Gilberto Duarte, Diego Simonet...), densité de l'effectif: Montpellier s'attaque au PSG avec quasiment toutes ses forces vives, seuls Jonas Truchanovicius et Giorgi Tskhovrebadze étant absents.
Surtout le club héraultais s'avance fort d'une dynamique de 11 victoires et un nul, toutes compétitions confondues. "On est dans une progression certaine, mais on ne sait pas où elle peut nous amener. Peut-elle nous permettre d'aller chercher des titres? Ou sera t-elle un peu plus lente? La période qui s'ouvre sera intéressante", juge Canayer, alors que son équipe a tout à perdre ou à gagner.
Paris, lui, affiche plus de sérénité et possède plus d’un droit à l’erreur. Toujours privé de Nikola Karabatic, convalescent après sa grave blessure au genou droit mi-octobre (rupture du ligament croisé antérieur), le club de la capitale fait en effet encore mieux que Montpellier en championnat.
Avant de disputer son quart de finale de la Ligue des champions, face à Kiel, le sextuple champion de France a étiré son invincibilité domestique à vingt succès et fait tomber le record, détenu par le MHB. Pas le signe d'une équipe prête à passer la main...