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La joie d'Elohim Prandi, après un but marqué lors du match entre le Paris Saint-Germain et le club hongrois des Telekom Veszprem HC, le 29 décembre 2020 à Cologne. |
En demi-finales samedi 12 juin, le club parisien est donné favori face à l'équipe danoise (15h15), novice à ce niveau de la compétition, et Nantes est voué au rôle de trouble-fête contre le Barça (18h00), en quête d'un dixième titre record.
Mais s'il y a bien une compétition jonchée de surprises, c'est cette "Finale à quatre" en Allemagne dont la formule - dernier carré sur deux jours - avait été instaurée en 2010.
"Le Final 4, c'est une nouvelle compétition où tout peut se passer. C'est celui qui est le plus en forme sur le moment, avec aussi un facteur de chance, qui va au bout", résume le pivot Ludovic Fabregas, l'un des quatre Bleus du géant catalan, dont le dernier trophée européen remonte à 2015.
Il y a trois ans, Montpellier, avec Fabregas dans ses rangs, avait déjoué les pronostics pour s'offrir un deuxième sacre lors d'une finale 100% française contre Nantes. Le MHB reste la seule équipe hexagonale à avoir conquis le Graal.
En décembre dernier, en revanche, Fabregas a vécu avec le Barça un échec en finale face à Kiel, seule défaite des Blaugrana cette saison !
Le Barça vise la "Decima"
Le pivot français de Barcelone, Ludovic Fabregas (1er à gauche) lors de la demi-finale du Final Four de la Ligue des Champions, le 28 décembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Est-ce enfin l'année de la "Decima" pour le Barça, qui tentera de s'emparer de son dixième titre dans la Lanxess Arena de Cologne, devant potentiellement un millier de spectateurs ?
Trois ans après sa première épopée, Nantes fera tout pour l'empêcher et peut compter avant tout sur la science de son entraîneur espagnol Alberto Entrerrios. L'ex-arrière du "H", 44 ans, a joué en Catalogne (2001-2002) et surtout remporté trois fois la "Champions League" avec Ciudad Real, ex-grand rival du Barça, disparu en 2013 pour raisons économiques.
"Barcelone joue à un rythme effréné pendant soixante minutes. Ses titulaires sont très bons, tout comme son banc. Mais nous nous sommes beaucoup améliorés et nous pouvons leur tenir tête. Barcelone aura beaucoup plus de pression et pourrait faire des erreurs, ce qui peut nous permettre de gagner", explique le technicien, qui affrontera son petit frère Raul Entrerrios, le demi-centre des Blaugrana, qui à 40 ans veut quitter les parquets en apothéose.
Retour de Nikola Karabatic
La joie du demi-centre du Paris Saint-Germain, Nikola Karabatic, après un but marqué contre le club polonais PGE Vive Kielce, lors du quart de finale de la la Ligue des Champions, le 28 avril 2018, à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le PSG, lui, espère tout simplement remporter enfin la Coupe. "La manière de gagner, on s'en fout", lâche la star danoise Mikkel Hansen, vainqueur de tous les grands titres sauf celui-là. Avec Paris, il a perdu une finale en 2017 contre le Vardar Skopje, entraîné alors par son actuel coach, l'Espagnol Raul Gonzalez, et terminé trois autres fois à la troisième place (2016, 2018, 2020).
"On est plusieurs à avoir vécu ces frustrations, mais c'est le passé... Cela nous a permis aussi de nous forger un caractère que l'on a pu démontrer en éliminant Kiel en quart de finale", affirme l'arrière droit Nedim Remili, qui sera épaulé d'un renfort de poids, Nikola Karabatic.
Le demi-centre des Bleus est revenu à temps d'une grave blessure au genou droit pour tenter de décrocher une quatrième C1 avec un quatrième club après ses succès avec Montpellier (2003), Kiel (2007) et le Barça (2015). Mais avant même d'y songer, il faudra écarter Aalborg, qui n'a rien à perdre. "On n'arrivera pas en se disant qu'on est favori mais sûr de nos forces", promet Remili.