>>À Calais, Hollande promet de démanteler la Jungle
Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre, le 26 septembre à Paris. |
"Il faut démanteler le plus rapidement la "jungle" de Calais. Je pense qu'il est nécessaire de mettre la Grande-Bretagne devant leurs responsabilités", a déclaré M. Le Maire à des journalistes peu après son arrivée à Bordeaux pour y tenir une réunion publique sur le thème du travail.
"La frontière doit être déplacée du côté britannique. Les accords du Touquet, signés en 2003, doivent être dénoncés", a-t-il poursuivi, estimant, après y avoir été, que la "situation à Calais est dramatique".
Le député de l'Eure (Les Républicains) préconise que seuls les étrangers dont la demande d'asile a été acceptée puissent être accueillis en France: "Les migrants économiques n'ont absolument pas leur place en France". Quant à ceux qui ont fait appel du rejet de leur demande et attendent la décision de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), ils devront "le faire depuis leur pays d'origine, pas en France", a-t-il estimé.
"Dans ce cadre-là (...), les communes qui le souhaitent, qui en ont les capacités, qui en ont les moyens peuvent accueillir des réfugiés à qui on a accordés le droit d'asile", a souligné M. Le Maire. "Il faut respecter ce principe de volontariat parce que sinon on crée des abcès de fixation, des rejets sur le territoire qui risquent d'être très violents".
Le candidat à la primaire de la droite, en troisième place dans les sondages, a été accueilli à Bordeaux par Virginie Calmels, la première adjointe du maire Alain Juppé (Les Républicains), son adversaire dans la primaire.
Bruno Le Maire doit rencontrer des artisans et des élus puis tenir une réunion publique jeudi soir 29 septembre dans une salle prêtée par la mairie.
AFP/VNA/CVN