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Des membres de l’équipe d’enquête conjointe, le 28 septembre chez le parquet néerlandais. |
"Les conclusions du Bureau du procureur néerlandais confirment que l'enquête est biaisée et motivée par des considérations politiques", a dit la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, dans un communiqué. Le Boeing 777 s'est écrasé à l'Est de l'Ukraine le 17 juillet 2014 alors qu'il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur.
Les 298 personnes à bord ont trouvé la mort; la plupart étaient des citoyens néerlandais. Mercredi à midi 28 septembre, l'équipe commune d'enquête (JIT) - composée de représentants des Pays-Bas, de l'Australie, de la Malaisie, de la Belgique et de l'Ukraine- a annoncé que l'avion avait été frappé par un missile antiaérien Buk lancé du territoire contrôlé par les séparatistes.
Lors d'une conférence de presse en ligne, la JIT a déclaré avoir été en mesure de recueillir des données - notamment grâce à des écoutes téléphoniques, des photos et des vidéos - prouvant que le lanceur du missile Buk a été transporté de la Russie vers l'Ukraine, puis qu'il est reparti vers la Russie après le lancement. L'équipe internationale a identifié une centaine de suspects impliqués dans l'accident, mais a ajouté ne pas être prête à porter les accusations qui seront formulées à un stade ultérieur de l'enquête.
Mme Zakharova a indiqué que les enquêteurs internationaux avaient suspendu la pleine participation de Moscou au processus de l'enquête, mais que l'Ukraine était un membre à part entière de la JIT, et que par conséquent, ''elle aura l'occasion de forger des éléments de preuves et de présenter l'affaire sous un jour qui lui sera favorable''. Elle a ajouté que Moscou espère que la JIT changera d'avis après avoir reçu les ''preuves irréfutables'' que la partie russe entend avancer.
Lundi 26 septembre, le ministère russe de la Défense a indiqué prévoir de fournir aux enquêteurs néerlandais des données d'observation radar objectives, qui pourront contribuer à ''déterminer les véritables causes de l'accident''. Lors de la conférence de presse, la JIT a déclaré ne pas avoir encore reçu les informations en provenance de Russie, mais a précisé que l'équipe ne croit pas qu'elles puissent changer les résultats de l'enquête.
Le missile Buk qui a abattu le vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines en juillet 2014 dans l'Est de l'Ukraine avait été transféré depuis la Russie et tiré depuis une région de l'Est de l'Ukraine contrôlée par les séparatistes, a conclu l'Équipe d'enquête conjointe dans un rapport publié mercredi 28 septembre par le parquet néerlandais.
Xinhua/VNA/CVN