>>Le Nobel de la paix Shimon Peres est mort
>>L'ancien président israélien Shimon Peres est décédé
Le portrait de Shimon Peres entouré d'un crèpe noir lors de la réunion du gouvernement, le 28 septembre à Jérusalem. |
La présence à Jérusalem de dizaines de leaders, dont le président américain Barack Obama, confronte les services de sécurité israéliens à un défi considérable. "Nous avons affaire à une opération d'une ampleur sans précédent", a déclaré le chef de la police Roni Alsheikh.
Israël n'a pas connu de tel évènement au moins depuis les funérailles en 1995 d'Yitzhak Rabin, l'ancien rival et Premier ministre assassiné, qui avait été récompensé en même temps que Shimon Peres et le leader palestinien Yasser Arafat du Nobel de la paix en 1994.
Jérusalem était déjà en état de siège jeudi matin alors que commençait l'hommage populaire à celui que tout le monde appelait Shimon et dont l'image était intimement associée à l'ascension d'Israël, de la naissance au statut de puissance régionale.
Le cercueil ceint du drapeau bleu et blanc frappé de la croix de David a été solennellement disposé sur le parvis de la Knesset (parlement) pour que les Israéliens viennent lui rendre leurs derniers adieux.
Dans un pays constamment confronté aux défis sécuritaires, 7.000 policiers ont été mobilisés pour ces deux jours de deuil.
Toutes les routes menant à la Knesset devaient être fermées, des navettes assurant le transport de ceux venant se recueillir. Avec l'arrivée des dirigeants étrangers vendredi 30 septembre, le mont Herzl sur lequel Shimon Peres sera enterré, ainsi qu'une grande partie de Jérusalem devraient être largement coupés du monde.