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Des milliers de personnes participent aux funérailles d'une fillette de 7 ans assassinée, le 18 février à Xochimilco, à Mexico. |
"Les responsables présumés de l'assassinat de la mineure (...) ont été arrêtés dans un village de l'État de Mexico", a indiqué sans plus de détail, la maire de la capitale mexicaine Claudia Sheinbaum sur Twitter.
Les services du procureur de Mexico avaient diffusé mardi 18 février après-midi des photos de Giovana "N" et Mario Alberto "N", le couple soupçonné du meurtre précédé de tortures de cette petite fille à la fin de la semaine dernière dans le Sud-Est de la capitale.
Selon Ulises Lara, porte-parole de ces services, le couple incriminé risque entre 80 et 140 ans de prison s'il est reconnu coupable de ce meurtre.
Des dizaines de femmes s'étaient regroupées mardi dans la matinée devant le palais présidentiel à Mexico pour manifester leur colère après cet assassinat choquant.
La découverte au cours du week-end du corps de la fillette qui portait des stigmates de tortures a aussi déclenché des protestations à l'école où elle était scolarisée, ainsi qu'à ses funérailles commencées lundi et qui se sont achevées mardi 18 février.
L'indignation était aussi palpable sur les réseaux sociaux avec les mots-clés #Justiciaparatodas (Justice pour toutes) et #Niunamenos (Pas une de plus).
Le meurtre de l'enfant a d'autant plus choqué le pays que quelques jours auparavant, des centaines de femmes avaient déjà manifesté dans plusieurs villes du Mexique contre le féminicide d'Ingrid Escamilla, 25 ans, assassinée par son partenaire au nord de Mexico.
Le Mexique a enregistré 1.006 victimes de féminicide en 2019, selon les chiffres officiels. Leur nombre pourrait être plus élevé car il existe des lacunes pour définir ce type de délit comme constituant un crime, selon les experts.
AFP/VNA/CVN