Y ont été présentées 25 interventions, outre l'organisation de 4 séances de discussion. Les analyses et estimations objectives et complètes sur les thèmes abordés ont fait ressortir la signification et le rôle importants de la mer Orientale en matière de sécurité et de développement des pays riverains, mais aussi pour la région et le monde. Ce colloque a fixé un cadre de dialogue entre scientifiques sur cette question.
Les experts ont estimé que les contentieux en mer Orientale pourraient être réglés par le droit international en général, lequel prévoit des règles comme des procédures pouvant être mises en oeuvre devant la Cour internationale de justice ou par voie d'arbitrage international, ainsi que le droit de mer international. La coopération dans la co-exploitation est également un moyen pour les pays de mettre de côté leurs différends pour coopérer. Selon les experts, il peut être mis en oeuvre par tous à partir d'un accord sur la zone géographique, le domaine, le contenu et le mécanisme de coopération. Les domaines de coopération prioritaires sont, entre autres, la pêche, le règlement des problèmes de sécurité exceptionnels...
En particulier, les experts ont estimé qu'avant de mener des négociations pour le règlement de contentieux ou une coopération dans des zones litigieuses, il fallait créer certaines conditions initiales favorables, et parvenir à un consensus au sein de chaque pays. Objectif : que les parties concernées définissent des politiques stables, nouent de bonnes relations (bilatérales comme multilatérales) en tous domaines afin de créer une relation de coopération globale, ce qui est plus particulièrement le cas pour la mer Orientale.
Le processus de règlement des contentieux en mer Orientale devra être lié à l'édification d'une communauté de l'ASEAN forte, ainsi qu'aux problèmes de sécurité, de paix, de stabilité et de prospérité régionales. Certains participants ont également demandé aux parties (y compris des pays non situés dans cette région) d'améliorer la transparence sur la stratégie et les dépenses militaires afin de permettre une plus grande confiance mutuelle, au dire d'experts.
Dans l'immédiat, le processus d'élaboration du Code de conduite (COC) en mer Orientale se poursuivra. Le Forum régional de l'ASEAN (ARF), avec le renforcement de la confiance, de la diplomatie préventive et du règlement des conflits, devra être utilisé pour la mer Orientale.
Dans son discours de clôture, Duong Van Quang, président de l'Académie de diplomatie, a estimé que les connaissances scientifiques apportées par les participants seraient utiles pour les décideurs et l'opinion publique, et qu'elles ont apporté une méthode d'appréciation plus objective et plus globale des contentieux existants dans cette région.
Hoàng Linh/CVN