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"La sanction imposée à des membres du personnel des Nations unies envoyés au Soudan pour exercer leurs fonctions conformément à la Charte des Nations unies est inacceptable", peut-on lire dans un communiqué publié par le porte-parole de M. Ban.
M. Ban a appelé le gouvernement soudanais à revenir sur sa décision immédiatement et à coopérer pleinement avec toutes les entités des Nations unies présentes dans le pays.
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| Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, le 22 décembre au siège de l'ONU à New York. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Selon des sources, les deux responsables visés sont Ali Al-Za'tari, le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations Unies, et Yvonne Helle, la directrice du Programme de développement des Nations unies (PNUD) pour le Soudan.
Cette décision du gouvernement soudanais a été prise quelques jours après le refus par le Soudan de laisser des casques bleus accéder au site où quelque 200 femmes et filles auraient été violées dans l'ouest du Darfour, une région en proie à des conflits.
Les tensions couvent au Darfour depuis des mois. En octobre, une attaque contre les Casques bleus de l'opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) par des militants armés avait coûté la vie à trois Casques bleus.
L'ONU estime que quelque 385 000 personnes ont été déplacées par le conflit entre le gouvernement soudanais et les mouvements armés au Darfour depuis le début de l'année 2014.