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Le gouvernement irakien souhaite exporter des ressources énergétiques vers des marchés internationaux à travers le territoire turc, s'est ainsi exprimé M. Al-Abadi lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc Ahmet Davutoglu.
Il a fait remarquer que Bagdad partageait une économie et une sécurité communes avec Ankara et que son pays n'autoriserait aucune organisation terroriste à nuire à la Turquie.
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Le gouvernement irakien souhaite exporter des ressources énergétiques vers des marchés internationaux à travers le territoire turc, s'est ainsi exprimé M. Al-Abadi lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc Ahmet Davutoglu.
Il a fait remarquer que Bagdad partageait une économie et une sécurité communes avec Ankara et que son pays n'autoriserait aucune organisation terroriste à nuire à la Turquie.
Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi (gauche) et son homologue turc Ahmet Davutoglu, le 25 décembre à Ankara, capitale de la Turquie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les relations entre les deux pays se sont tendues en raison de la vente du pétrole unilatérale par le gouvernement régional du Kurdistan d'Irak via la Turquie. Le gouvernement central irakien et la région du Kurdistan semi-autonome sont parvenus à un accord sur la solution au problème des exportations de pétrole.
De son côté, le chef du gouvernement turc a affirmé qu'Ankara et Bagdad renforceraient la coopération militaire contre les jihadistes en Irak et que les ministres de la Défense des deux pays en avaient eu des discussions pour une meilleure coordination.
M. Davutoglu a exprimé l'engagement de son pays à soutenir l'entraînement de l'armée irakienne pour contrer les activistes de l'État islamique (EI) et a déclaré qu'aucun combattant étranger n'aurait accès à la Syrie, qu'il s'agisse des militants de l'opposition syrienne ou de ceux de l'EI.
La visite en Irak qu'a effectuée en novembre le Premier ministre turc a ouvert une nouvelle page au terme d'une longue friction dans les relations bilatérales suite aux désaccords entre la Turquie et l'ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Ankara accusait ce dernier de pratiquer des politiques favorisant le sectarisme et marginalisant les sunnites et les kurdes, alors que Bagdad reprochait à Ankara de protéger l'homme politique sunnite d'Irak Tariq al-Hashimi et de conclure des accords "anticonstitutionnels" avec les autorités kurdes irakiennes sur les ressources énergétiques.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et l'Irak se sont élevés à une valeur de 12,1 milliards de dollars américains en 2013 et sont tombés à 8,2 milliards de dollars pour les neuf premiers mois de l'année en cours, contre 8,6 milliards de dollars enregistrés la même période de l'année précédente.
Xinhua/VNA/CVN