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Saad Eddine El Othmani, Premier ministre marocain et président du Parti islamiste PJD au pouvoir, en campagne électorale à Sidi Slimane, dans le Nord-Ouest du Maroc, le 27 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les élections législatives, régionales et communales du Maroc, les troisièmes du genre depuis l'adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles, en cette période de propagation de la pandémie du COVID-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, notamment aux réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes.
Les élections interviennent aussi après la réforme sur le code électoral qui a changé la formule du quotient électoral, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d'incompatibilité dans le cumul des mandats. Avec ce nouveau mode de calcul du quotient électoral, de grandes formations politiques en lice pourraient en ressortir affaiblies.
Le premier perdant pourrait être le Parti de la justice et du développement (PJD), qui tient les rênes de l'actuel gouvernement. Car même en remportant 100.000 voix dans une circonscription donnée, le PJD ne gagnera qu'un siège tout comme un autre parti qui n'aurait réussi à n'en obtenir que 10.000. Aucun parti ne réussira donc à obtenir plus d'un siège sauf si la participation est très élevée.
Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants, 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.
AFP-Xinhua/VNA/CVN