"C'est nous qui décidons du budget. Ce que nous demandons uniquement aux Européens, c'est de tenir compte de la réalité qui s'impose malheureusement à nous : la crise qui mine la zone euro", a déclaré à la presse M. Valls à Blois où il était venu participer à un débat historique.
Le Premier ministre français Manuel Valls (centre), le 11 octobre |
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Jugeant que l'Europe est en "quasi déflation", le Premier ministre français a relevé que l'Allemagne n'était pas épargnée.
"Il faut respecter la France, c'est un grand pays. Je n'accepte pas de leçons de bonne gestion. Je demande à chacun beaucoup de sang-froid, beaucoup de respect, surtout de la part de partenaires européens", a martelé M. Valls.
Le Premier ministre français a par ailleurs estimé que l'impact budgétaire des engagements militaires de la France devrait être pris en compte par Bruxelles dans son appréciation.
"Les engagements militaires et financiers qui sont les nôtres doivent être davantage intégrés" dans l'appréciation par Bruxelles du budget français, a jugé M. Valls.
"La France, avec la Grande-Bretagne, assume des responsabilités, non seulement pour l'Europe, mais pour le monde", a relevé M. Valls. "Nous accomplissons ainsi d'une certaine manière une très grande mission pour la France et pour l'Europe (...). Chacun doit considérer que la France accomplit là une mission très particulière", a argumenté le chef du gouvernement français.
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