* Pourriez-vous nous parler des résultats du contrôle du marché intérieur ces derniers temps ?
Afin de stabiliser le marché intérieur, en 2010, sous la direction du ministère de l'Industrie et du Commerce, les organismes de gestion du marché ont contrôlé les prix des marchandises et des services ainsi que les entreprises participant à la stabilité des prix. Le ministère a encore confié à plusieurs délégations la tâche de découvrir les dérives (spéculation, fausses rumeurs sur les prix...). Précisément, plus de 150.000 cas ont été découverts et verbalisés (à hauteur de 205 milliards de dôngs). Parmi ceux-ci, on recense plus de 13.000 cas de trafic de produits interdits, plus de 12.000 cas de contrefaçon, plus de 36.000 cas de commerce illégal et quelque 12.000 autres de violation sur les prix.
* Selon vous, quelles sont les difficultés les plus grandes dans la gestion du marché et quelles sont les sanctions vis-à-vis des personnes se livrant à la contrefaçon et à la contrebande ?
Le Vietnam dispose de plus de 300 km de frontière terrestre avec ses voisins. Une frontière perméable, il ne faut pas se leurrer. À l'heure actuelle, les soldats frontaliers et les douaniers se chargent de contrôler les portes-frontières. Mais les pistes à travers montagnes et forêts sont nombreuses et rendent difficile ce travail.
Le gouvernement a mis en place l'arrêté N°76 concernant le trafic de cigarettes (le transport de 1.500 unités seront traités en vertu du Code pénal). Pour les alcools, il y aura dans un futur proche de nouveaux règlements pour que la lutte soit plus efficace. Je veux insister sur le fait que le gouvernement s'intéresse particulièrement aux cigarettes parce que la contrebande reste très importante. Le gouvernement est déterminé à l'éradiquer. Concernant les entreprises, si elles augmentent les prix de leurs produits, elles doivent en informer le ministère des Finances et justifier cette mesure.
* À chaque Têt traditionnel, les produits de contrebande inondent le pays. Quelles mesures a pris cette année le Département de gestion du marché pour limiter ce phénomène ?
Actuellement, la quantité de produits de contrebande qui pénètrent dans le pays est importante. Les forces compétentes sont opérationnelles 24h/24, surtout dans les secteurs sensibles, le long des pistes, des zones perméables de la frontière. Ces derniers temps, le Département de gestion du marché a créé trois délégations de contrôle ministériel, et le Comité central de pilotage 127 TW a fondé six délégations composées de membres du service de gestion du marché, de soldats frontaliers et de douaniers. Ces six délégations se chargent de surveiller la stabilité des prix des marchandises des localités dans l'ensemble du pays.
En 2011, le Département de gestion du marché s'efforce de lutter contre la contrefaçon et les tricheries commerciales, en particulier les produits violant la propriété intellectuelle. Les produits de ce type ne sont pas seulement fabriqués au Vietnam mais aussi à l'étranger. Ainsi, le contrôle aux portes-frontières nécessite une coordination étroite entre les organismes compétents.
À l'occasion du Têt traditionnel, en vertu d'une circulaire du gouvernement, la force lancée dans la gestion du marché se contre dans le contrôle de l'hygiène de denrées alimentaires, celui de la stabilité des prix des marchandises de première nécessité dans l'ensemble du pays, ce qui vise à maîtriser l'inflation. Pour les marchandises interdites, en vertu de la direction du Premier ministre du gouvernement, le Département de gestion du marché a consenti de gros efforts dans la limitation du trafic de ces produits (pétards, productions culturelles corrompues et les jouets nuisibles aux enfants, etc.).
Phuong Mai/CVN