"Une des expressions les plus profondes de ce principe de solidarité humaine se trouve dans la déclaration du millénaire, dans laquelle les états membres ont fait de la solidarité l'une des valeurs fondamentales et essentielles aux relations internationales au 21e siècle ", a souligné le chef de l'ONU dans un communiqué publié le 20 décembre.
La déclaration du millénaire stipule en effet que "les problèmes mondiaux doivent être gérés d'une manière qui répartisse justement les coûts et les charges, conformément aux principes fondamentaux d'équité et de justice sociale. Ceux qui souffrent ou qui sont particulièrement défavorisés méritent une aide de ceux qui profitent le plus".
Au nom de cette solidarité humaine, le texte définit également huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) destinés à lutter contre la pauvreté et améliorer le sort de l'humanité, en agissant notamment contre la faim et la dégradation de l'environnement et en faveur d'un meilleur accès à la santé et à l'éducation.
"L'examen, cette année, des progrès accomplis pour atteindre les OMD d'ici à 2015, notamment lors du Sommet du millénaire pour le développement en septembre, a montré que les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les organisations caritatives, le secteur privé et l'Organisation des Nations unies travaillaient ensemble, dans la solidarité", a poursuivi Ban Ki-moon.
De nombreux pays sont en effet sur la bonne voie pour atteindre les OMD d'ici à 2015, notamment dans la réduction de moitié de la proportion de personnes vivant dans la pauvreté extrême, l'augmentation de la scolarisation et la lutte contre les maladies comme la tuberculose, le paludisme et le VIH/Sida.
"Malgré ces signes encourageants, de profondes disparités demeurent, entre et au sein des pays", a toutefois souligné le secrétaire général, avant d'ajouter que des gains dans le développement, âprement disputés, ont été compromis par des bouleversements économiques et financiers, la volatilité des prix des denrées alimentaires et des marchés énergétiques, ainsi que l'impact des catastrophes naturelles et le changement climatique. "En cette Journée internationale de solidarité humaine, engageons- nous - en tant que nations et en tant qu'individus- à tendre la main à nos voisins", a conclu Ban Ki-moon. "Vivons notre vie quotidienne, solidairement de ceux qui sont moins chanceux que nous - les pauvres, les malades, les personnes âgées, les victimes d'abus, de discriminations ou de violations de leurs droits-, pour ainsi construire un monde meilleur pour tous".
XINHUA/VNA/CVN