La menace de la piraterie dans le golfe de Guinée "est devenue de plus en plus alarmante", selon l’ONU. |
M. Pascoe présentait le rapport de la mission d'évaluation chargée par le secrétaire général de l'ONU d'apporter des réponses nationales et régionales à la menace de la piraterie dans le golfe de Guinée. Cette mission s'est rendue, du 7 au 24 novembre, au Bénin, au Nigéria, au Gabon et en Angola. "Les pays du golfe de Guinée ont besoin d'un front uni afin de répondre de manière efficace à la menace grandissante de la piraterie le long de leurs côtes", a déclaré le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, mettant l'accent sur l'importance de la stratégie régionale préconisée par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2018 (2011).
Dans son rapport annuel 2010, l'Organisation maritime internationale (OMI) recense la côte ouest-africaine parmi les six principaux foyers de piraterie dans le monde. La mission d'évaluation juge "de la plus haute importance" que l'ONU collabore avec la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Commission du golfe de Guinée, les trois organisations régionales participant à la lutte contre la piraterie dans la région, en vue de "convoquer dès que possible le sommet commun des trois organisations, préconisé par le Conseil pour servir de cadre à l'élaboration d'une stratégie globale de lutte contre la piraterie dans la région".
Lors du précédent débat public du Conseil de sécurité sur le sujet, le 19 octobre 2011, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait demandé à la CEDEAO et à la CEEAC de collaborer à l'élaboration d'une stratégie régionale globale et intégrée de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, en étroite coopération avec la Commission du golfe de Guinée et l'Organisation maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (OMAOC).
XINHUA/VNA/CVN