La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton (gauche) et la ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Hina Rabbani Khar, le 23 février à Londres. |
"La ministre (pakistanaise) des Affaires étrangères et moi-même avons eu une discussion constructive sur nos préoccupations communes, qui vont de la lutte contre les extrémismes violents, au soutien à une réconciliation en Afghanistan menée par les Afghans et à l'amélioration de notre relation bilatérale", a déclaré Mme Clinton lors d'une conférence de presse.
Les États-Unis et le Pakistan "restent déterminés à poursuivre le travail pour améliorer leur entente et leur coopération", a ajouté Mme Clinton, qui s'exprimait à l'issue d'une conférence internationale sur la Somalie. "Je suis sûre que nous continuerons à avoir des hauts et des bas. Mais cette relation est trop importante pour les deux nations pour qu'on lui tourne le dos", a souligné la chef de la diplomatie américaine.
Les relations entre Islamabad et Washington se sont profondément détériorées en 2011 avec le raid américain qui a tué le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden au Pakistan ou encore la mort en novembre de 24 soldats pakistanais dans un bombardement de la force de l'OTAN en Afghanistan (Isaf), dirigée par Washington. Elles se sont toutefois réchauffées quelque peu récemment.
Depuis que le Pakistan s'est rallié à Washington fin 2001, ses zones tribales frontalières avec l'Afghanistan sont devenues le principal sanctuaire d'Al-Qaïda dans le monde et la base arrière des talibans afghans. Washington presse constamment l'armée pakistanaise d'y attaquer massivement les insurgés islamistes. Mais la République islamique du Pakistan doit aussi faire face à une vague extrêmement meurtrière d'attentats commis par les talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda, qui lui reprochent son alliance avec les États-Unis.
AFP/VNA/CVN