 |
| Le président algérien Abdelaziz Bouteflika et la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, le 25 février à Alger. Photo : AFP/VNA/CVN |
Accueillie à l'aéroport international d'Alger par son homologue algérien Mourad Medelci, Mme Clinton s'est rendue au siège de l'ambassade américaine à Alger. Puis elle a été reçue par le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Dans sa déclaration, la chef de la diplomatie américaine a indiqué que sa visite vise à discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger des idées sur les événements qui se déroulent actuellement dans la région. Elle a affirmé que les relations algéro-américaines "sont bonnes, s'approfondissent et évoluent", ajoutant que l'Algérie et les États-Unis ont établi un dialogue constant dans tous les domaines.
L'Algérie, qui va célébrer son 50e anniversaire de l'indépendance, doit occuper la place qui lui sied pour les 50 années à venir, avec un programme de développement qui privilégie le dialogue entre le gouvernement, la société et le monde de l'économie, a-t-elle fait remarquer. En ce qui concerne les prochaines élections législatives du 10 mai, Mme Clinton a déclaré que son pays est prêt à fournir un appui technique. "Si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des groupes d'experts pour qu'ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections", a-t-elle dit.
Mais elle a nié les allégations selon lesquelles les États-Unis fournissent un soutien financier aux partis islamistes dans ce pays d'Afrique du Nord. "Nous ne finançons aucun parti politique dans le monde, toutefois nous proposons de travailler avec les partis pour échanger des idées et donner un soutien en ce qui concerne l'organisation d'élections pour pouvoir assurer un scrutin libre, équitable et crédible", a fait savoir Mme Clinton, citée par l'agence APS.
Quant à sa tournée au Maghreb, Mme Clinton a indiqué qu'elle portait le même message selon lequel "les peuples du Maghreb ont aussi l'opportunité de prendre eux-mêmes des décisions en ce qui les concerne". "Les peuples du Maghreb sont aussi talentueux et travaillent aussi dur que les autres peuples du monde", a-t-elle poursuivi.
Mme Clinton a commencé sa tournée à partir de la Grande-Bretagne, suivie par la Tunisie, où elle a assisté le 24 février à la Conférence des "Amis de la Syrie", avant de se rendre en Algérie, d'où elle partira pour le Maroc pour conclure sa tournée. Il s'agit de la première visite d'Hillary Clinton en Algérie, une visite qui intervient suite à l'invitation de Mourad Medelci, celui-ci ayant déjà effectué une visite de travail aux États-Unis en janvier. La dernière visite d'un secrétaire d'État américain en Algérie a été menée par Mme Condoleezza Rice en 2008, après celle de son prédécesseur Colin Powell en 2003.
XINHUA/VNA/CVN