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Dépouillement du scrutin le 26 février à Damas. |
Quelque 14,6 millions d'électeurs, soit environ les deux tiers de la population totale, devraient voter dans quelque 14.000 bureaux de vote à travers le pays, selon les autorités. Dans la nouvelle Constitution, le président est élu au suffrage direct et ne peut briguer que deux mandats de 7 ans. Un comité central composé du ministre syrien de l'Intérieur et de ses deux adjoints supervisera le référendum.
La situation sécuritaire s'est aggravée avant le référendum. Les forces gouvernementales ont récemment échangé des tirs avec des militants dans les zones reculées des provinces de Homs et d'Idlib qui ont fait des morts des deux côtés.
Le 25 février, les autorités syriennes ont condamné la conférence des "Amis de la Syrie" et l'ont qualifié de complot organisé par les "ennemis de la Syrie". "La Syrie rejette en bloc tous les appels à armer l'opposition. Cette mesure est un acte de soutien aux terroristes qui nuira à la population syrienne et à son espoir pour la paix et la stabilité", a affirmé une source gouvernementale, cité par l'agence de presse officielle SANA.
Depuis l'adoption de la résolution par l'Assemblée générale de l'ONU appelant le gouvernement syrien à mettre fin aux violences, son secrétaire général Ban Ki-moon a nommé le 23 février Kofi Annan, ancien chef de l'ONU, envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe sur la crise syrienne pour négocier une solution pacifique au conflit.
XINHUA/VNA/CVN