Ce projet de résolution a été adopté par l'Assemblée générale par 187 voix contre 2, avec 3 abstentions, sur les 192 membres que contient cette assemblée. Il s'agit de la 19e année consécutive que l'Assemblée générale adopte avec une majorité écrasante cette résolution condamnant l'embargo sur Cuba.
Intitulée "la nécessité de mettre fin à l'embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis sur Cuba", cette résolution a été présentée par le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Eduardo Rodriguez Parrilla.
Les États-Unis, qui ont imposé un blocus sur Cuba au début des années 1960 lorsque les deux pays ont rompu les relations diplomatiques, ont voté contre ce projet de résolution de même qu'Israël.
Cette résolution, dépourvue de force juridique contraignante, appelle les États-Unis à révoquer ou à invalider les lois concernées dès que possible.
Par ailleurs, la résolution a également réitéré ses appels précédents à tous les pays pour qu'ils "s'abstiennent de promulguer et d'appliquer des lois et mesures" qui ne soient pas conformes à leurs obligations de réaffirmer la liberté de commerce et de navigation.
Cette résolution exprime sa préoccupation sur les "effets néfastes" de ces mesures sur la population cubaine et sur les ressortissants cubains vivant dans d'autres pays.
Cinq décennies après le début de cet embargo des États-Unis, M. Parrilla a fait valoir qu'aujourd'hui "la politique des États-Unis à l'encontre de Cuba est dépourvue de tout fondement éthique ou juridique, ainsi que de crédibilité et de soutien". "Au cours de l'année 2010, ce siège économique a été intensifié et son impact quotidien continue de se manifester dans tous les aspects de la vie à Cuba. Il a des conséquences particulièrement graves dans des domaines aussi sensibles pour la population que la santé ou l'alimentation", a-t-il observé.
XINHUA/VNA/CVN
(28/10/2010)