Les pourparlers, tenus à la veille des réunions familiales prévues du 30 octobre au 5 novembre, ont pour objectif d'aborder les problèmes en suspens concernant ces réunions.
Durant les discussions du 26 octobre, la délégation sud-coréenne aurait proposé d'organiser chaque mois des réunions familiales régulières, sauf pendant la période de décembre à février, ainsi que d'aborder les problèmes humanitaires, notamment les problèmes des prisonniers de guerre et des Sud-Coréens enlevés en RPDC, selon des médias locaux.
La délégation de la RPDC a proposé pour sa part d'organiser les réunions familiales trois ou quatre fois par an, à condition que la Corée du Sud reprenne les programmes touristiques transfrontaliers, suspendus depuis 2008 suite à un incident au cours duquel une touriste sud-coréenne a été tuée par balle. Les délégués de la RPDC auraient également demandé des assistances humanitaires à grande échelle.
Séoul, qui a envoyé le 26 octobre un convoi d'aide alimentaire gouvernemental à la RPDC, le premier convoi depuis trois ans, est resté très ferme sur sa position, à savoir que les réunions familiales et la reprise des programmes touristiques sont deux problèmes distincts.
Kim Young-hyun, chef de la délégation sud-coréenne composée de trois membres, a indiqué lundi que Séoul est prêt à prendre en considération "des aides humanitaires de petite envergure".
Une centaine de personnes des deux côtés de la frontière auront une rare occasion de revoir des membres de leur famille à l'occasion des prochaines retrouvailles, les dernières réunions ayant eu lieu en septembre 2009.
XINHUA/VNA/CVN